05 décembre 2010

Un mois de Novembre sans photo

Des photos, il y en a plein. Mais elles sont dans la bécane de Luc, et celle-ci est chez le réparateur, car le premier décembre l’écran est devenu tout noir (virus, carte système, … ????). Actuellement, on récupère les données du disque dur avant d’opérer.

Pourtant des photos, il y en avait en pagaille.

En premier, l’anniversaire de Claude avec le séjour à Barcelone, à cheval sur octobre et novembre, avec ses copines de lycée. Puis, le week-end de notre retour catalan, ce fut la famille David (les anglais, les lyonnais et bien sûr les montpelliérains) qui vinrent « anniversairer » au Canton. Mais, ce ne fut pas tout, car le week-end encore suivant, ce fut les Introvigne-Mazloum (donc les Toulousains) qui vinrent voir la quinquagénaire.
Donc, ce fut la fête à Claude tous les week-end, et cela ne fut pas fini, car le week-end encore suivant du suivant, nous fêtâmes (les montpelliérains étant revenus) les 15 ans de Jeanne qu’elle avait déjà fêté la veille et l‘avant veille avec ses copains-copines.
Alors des photos de bougies sur des gâteaux, il y en avait en pagaille (peut-être que vous allez y échapper).

Morale de l’histoire : heureusement que les anniversaires ne se fêtent pas tous les ans (du moins pour les décades).

En second, il était prévu un reportage sur l’avancement des « granges » avec la phase 14-18 (quand on a enlevé le toit, cassé des murs soit pour récupérer des encadrement soit pour poser ces encadrements récupérés) qui met le moral à zéro (avant cela ressemblait quand même à une maison, mais maintenant cela n’est plus très loin du tas de ruine), la phase « reconstruction » (remontée et arase des murs, pose des linteau, …) et enfin la phase « début de couverture du toit » où les volumes apparaissent et où on se dit « tiens, cela va avoir de la gueule ».
Le reportage photos était aux petits oignons et il serait, là, dommage que vous y échappiez.

En troisième, nous pouvons vous conter la course contre la montre que nous devons faire pour répondre aux demandes de nos bâtisseurs (Eh, Madame, où positionnons nous la sortie de la gaine de la hotte de la cuisine ? Eh, Monsieur, où positionnons nous la souche de la cheminée pour votre poêle ?, …).
Alors, nous courrons les cuisinistes (heureusement, le patron du « Arthur Bonnet » d’Ales, avec toutes les contraintes que nous imposions, nous a pondu en moins d’une semaine une superbe cuisine. Avec son logiciel 3D, nous y étions) et avons encore en cours la problématique du poêle.

En effet, contrairement à ce que nous pensions, il n’y a pas de poêle (en tant que tel) qui ont un système de récupération de chaleur. Il faut passer par des systèmes d’insert dont le foyer est entouré d’un certain volume d’air, et c’est de ce volume que part l’air chauffé, via des gaines avec moteurs aspirants ou soufflants, vers les pièces à chauffer (une loi vient de sortir pour interdire des bouches de sortie dans les chambres à coucher : principe de précaution contre l’oxyde de carbone ou lobbying d’EDF ????).

Nous sommes sur la piste d’une solution (et là, de toutes les façons il n’y avait pas de photos sauf les crobars de Luc).

Enfin, pour simplifier les choses, notre Renault Scénic a rendu l’âme un soir près de Quissac (Claude revenait de Montpellier) courroie de transmission cassée (la révision était prévu la semaine suivante pour le départ en Angleterre). Ce brave Scénic avait 9 ans et 9 mois avec seulement 145 000 km (et nous comptions bien le conserver encore 3 ou 4 ans)
Petit message à tous : une courroie de transmission, c’est 80 000 km OU 5 ans (nous, c’était 5 ans qu’il aurait fallu surveiller).
Nous avons tout de suite pris rendez-vous pour le Kangoo car il n’a que 65 000 km mais 7 ans. Nous avons eu peur de rouler avec notre alors unique voiture pendant 2 jours avant que la courroie soit changée (le garagiste nous a dit qu’elle était vraiment en fin de course : vérité, blague ou intox ???).

Avec l’aide de Yann, le successeur du Scenic1 ne pouvait pas être le Scénic 3 (trop grand et trop cher), mais pouvait être le « grand Modus » de Renault ou le « C3 Picasso » de Citroën.
Après un comparatif sérieux sur papier et 2 heures de discussion et d’essai des modèles chez les 2 concessionnaires, le gagnant est …….le « grand Modus » (nous allons en prendre livraison mardi prochain à Alès).

Donc, globalement, comme vous le voyez, on ne s’ennuie toujours pas trop au Canton.

05 novembre 2010

Octobre sans champignon et sans touriste

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Comme Juin, octobre fut un mois catastrophique sur le plan touristique (une poignée de nuitées en chambres d’hôtes et une semaine de location du « petit gîte »). Nous avons donc décidé de louer l’ensemble du Canton pour les fêtes de fin d’année (c’est fait pour le Réveillon et en attente pour Noël qui nous pose un peu problème puisque, à cette période, nous serons en Angleterre pour le mariage de Julia. Il nous faut donc trouver un acceuillant-gardien).

Sur le plan « sportif », Octobre fut par contre un très bon mois puisque Luc, 2 fois par semaine, parcourait quelques kilomètres des rues d’Alès. Il y avait peut-être autant de monde qu’au marathon de Paris (sans doute de 4 à 6 000 personnes selon les jours. 10 000 pour les syndicats, 2 000 pour la police), mais la vitesse était un peu moindre puisque la marche était effectuée plutôt a un train de sénateurs. Il faut noter que le lycée de Jeanne (Jean Batiste Dumas) fut un des lycées le plus bloqué de France et que Jeanne, à cette occasion, s’est découverte une forte passion de « bloceuse ».

Octobre fut aussi l’occasion d’un voyage à Paris (plus précisément à Gif sur Yvette) pour le baptême du dernier petit fils (le cinquième) de Luc.

La cérémonie dans une « structure œcuménique » (catholique, protestant et juive) fut digne avec un prêtre plein d’humour et sympathique (on n’avait presque envie d’aller prendre avec lui une bière au bistrot) et le repas qui suivit fut une merveille. De plus, le temps fut merveilleux ce qui permis de prendre l’apéritif et le café au jardin.

Evidement tous les mycologues attendent octobre pour partir à leur chasse préférée.
Depuis plusieurs années, les conditions météorologiques sont mauvaises (pas assez d’eau, trop de vents, …) et malheureusement cela fut encore le cas cette année. Claude et Luc ont arpenté les serres et valats pour quelques cèpes et quasiment pas de giroles.

Nous avons tenté de dresser Filou à la chasse aux champignons en lui faisant renifler des cèpes et en lui disant qu’il serait récompensé si, courant partout dans la forêt, il aboyait d’une façon spéciale en face d’un cèpe.

Cela fut un échec complet, sans doute parce qu’il n’y avait pas assez de champignons (nous réessaierons l'année prochaine, car il n'y a aucune raison que ce qui est possible pour la truffe ne le soit pas pour le cèpe.



Par contre, on a commencé à faire un mini parcours d’ « agility » (ensemble d'épreuves pour le chien qu'il doit bien effectuer dans le temps le plus court)et cela lui plait beaucoup (surtout les morceaux de saucisse qu’il reçoit quand il a réussi un parcours (table, pas bouger, go, saute, pneu, saute, pneu, saute, table).




Ci-contre, à la demande générale, des photos de Filou en action (passage du pneu, à l'arret (quand il ne voit pas l'interet de sauter à travers le pneu, ce qui est rare car cela l'amuse beaucoup, mais là la vue de l'appareil photo l'a stoppé) et sur son coussin rouge (non, ce n’est pas lui dans le fauteuil).








Enfin, le mois d’octobre est un grand mois d’anniversaire. Nous en avons groupé trois le même jour à Montpellier (à un chiffre pour Sacha , mais à 2 chiffres pour Jean-Marc et Taté).

Par contre, Claude est du 3 Novembre. Mais, comme nous avons été fêté les « deux siècles » (avec ses trois copines de lycée) à Barcelone et que nous y sommes partis le 28 (non pas par le train comme prévu, mais en voiture jusqu’à Figuéras puisque le 28 était une journée d’action. Oh là là, ces grévistes …..), vous allez avoir droit à un début de reportage sur ces 6 jours passés à arpenter Barcelone dans la journée, à préparer le dîner en buvant, et à ressortir le soir sur les Ramblas pour sentir l’ambiance très particulière de cette ville.
Dans l’ordre, Blaise sur le balcon de notre appartement loué (6 chambres), la promenade à la mer en allant vers la « baleine », sur une terrasse du Musée Miro, et enfin sur le MontJuif en allant vers le jardin botanique.


01 octobre 2010

Septembre ensoleillé, mais sans touriste

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Septembre 2010 fut un mois mi-figue/mi-raisin. En terme de tourisme, ce fut le quasi désert (mais comme nous comptabilisons les recettes le jour du mois du départ, le
fait d’avoir loué le Grand Gîte à 15 cyclistes hollandais la semaine à cheval entre août et septembre, cela nous gonfle le mois de septembre).


Par contre, comme tous les ans, c’est un mois assez agréable psychologiquement

puisque c’est un mois de récolte (des pommes de terre –arrachées par Claude puis essuyées et calibrées par Luc, des oignons –arrachées par Blaise, des tomates, aubergines, courgettes et poivrons) et de transformation par Luc (confitures de prunes et de figues ainsi que de superbes tians qui, congelés, feront le bonheur de tables hivernales).


La reprise de l’école fut sans problème pour Blaise (collège en 4ieme), mais nettement plus problématique pour Jeanne qui, en section éco, n’avait pas de professeur d’économie (prof opéré et non remplacé car les remplaçants forment les petits nouveaux sans formation, dixit le rectorat).

Après une forte pression (les jeunes actuels apparaissent plus revendicateurs que la génération précédente), une personne de Sète a été prise sous contrat, ce qui semblait ouvrir la voie à une bonne reprise des cours.
Mais, tout était loin d’être réglé à JBD (le lycée de Jeanne) car il manque encore un certain nombre de profs, et cela s’est traduit par une décision de blocus du Lycée lundi dernier (Jeanne était en deuxième page du Midi Libre du mardi) avec ralliement des autres lycées alésiens. Jeudi, il y a eu descente du préfet et du recteur avec certains engagements de pris.

Donc, demain il y aura des vieux et des jeunes à la Manif à Alès (cela nous rajeunit).NB : ci-dessous, nouvelle tenue de manifestant testant une nouvelle bombe lacrymogène sur des "guêpes CRS".



Bien sur, le dernier week-end de septembre fut un peu gâché par l’annuel « rallye des camisards » dont le départ est juste au dessus de nous, ce qui fait que le samedi nous sommes « prisonnier » (pas de possibilité de sortir en voiture : la route est « interdite ») et devons rester dans la maison fenêtres fermées du fait du bruit.


01 septembre 2010

un bien curieux mois d'Août

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Globalement, nous pouvons dire que, pour cette période, nous nous la sommes « coulés douce » et qu’en réalité, nous n’avons pas fait grand chose (même beaucoup moins que les années précédentes avec les petits déjeuners et les tables d’hôtes) : pas de sorties aux représentations théâtrales de St jean, pas de descente en kayak des gorges du Tarn, pas de sorties à la mer, … non, rien, en fait nous n’avons même pas l’impression d’avoir buller.

Ce mois d’août fut en fait le mois des réceptions soit de la famille (les petits enfants de Luc en 2 trains d’une semaine, le passage pour quelques jours d’Alix, Marc et Galaad) ou d’amis (les enfants Diquet et l’ami Nicolas).



Et, bien sur, le mois d’août fut le mois de Filou. Comme convenu, nous avons été le chercher le 2 août et depuis, nous l’éduquons et le choyons. Tout le monde est content…sauf Nuage.




La première semaine fut donc la semaine toulousaine avec les 2 miss Anaïs et Lilas et ce fut bien agréable.



La deuxième semaine fut la semaine parisienne avec une autre Anaïs et Vincent avec un peu plus de mouvement (visite de la Bambouseraie et accrobranche pour certains).



La troisième semaine fut donc la semaine yvetogifoise et ce fut aussi bien agréable.



Nous nous étions préparé au choc de la quatrième semaine où la famille B (déjà venue il y a 2 ans) était tout à fait d’accord pour louer tout le Canton (18 personnes) à la seule condition que nous fassions « service traiteur (donc table d’hôtes ) tous les soirs.

Comme c’est une famille super, nous avions accepté … mais il a fallu se bouger cette semaine là.


Et voilà, dans 2 jours, c’est la rentrée scolaire (blaise en 4ieme et Jeanne en 1ere) et…nous attendons la pluie avec impatience.

02 août 2010

Juillet 2010 : premières vacances depuis 15 ans

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Comme nous ne faisons plus ni chambres d'hôtes (finis les petits déjeuners qui nous bloquaient de 8H à 11h) ni table d'hôtes (fini les diners qui nous bloquaient de la préparation du repas à la fin de la vaisselle), nous nous sentons quasiment en vacances. Nous n'avons plus qu'à entretenir le jardin et nettoyer la piscine avec il est vrai une rude journée de travail le samedi pour faire le ménage des gîtes entre le départ des partants (normalement au plus tard à 10H) et l'arrivée des arrivants (normalement au plus tôt à 16H).


Alors Claude a pu s'inscrire à un stage d'une semaine de sa nouvelle passion (l'Aikido) et nous avons été présent à la soirée BBQ de clôture.
Ci-contre, à gauche vous voyer Claude en deuxième ligne en train de se "fendre" et à droite en train de "laver des assiette" lors de la soirée.


Ce temps libre, nous permet aussi d'aller à Montpellier voir Taté et d'aller pique-niquer à la mer (ici, avec les enfants de Benoit et Isabelle), ou de nous réapproprier les proches environs du Canton en allant explorer l'état des divers chemins ou sentiers pouvant donner lieu à ballades à nos touristes (le résultat est interressant car des chemins ont quasiment disparu alors que d'autres se sont améliorés. sur la photo, une passerelle en bois qui pallie à l'écroulement du vieux pont du XIIième siècle).









Nous sommes aussi aller pique-niquer sur le Fageas pour ramasser des myrtilles et des framboises (nous avons même "escalader" le rocher de l'Aigle. voir ci-dessous la photo historique de la conquête de ce sommet).







Bien sûr, nous passons pas mal de temps à la piscine et nous allons en passe encore plus en aout puisque des "jeunes" se succèdent pendant 3 semaines (d'abord les "petites filles" toulousaines, puis 2 parisiens et on finit par Les gifois Louise et Victor).



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En Aout, la grande vedette sera évidement Filou qui arrivera donc au Canton le lundi 2 aout à 18H (qu'on se le dise).
Ci dessous, la dernière photo de Filou (vers le 20 juillet).

01 juillet 2010

Juin, encore un mois mi-fique, mi-raisin.

Encore un mois bizarre et, avec la « crise », le « temps assez pourri» et le « mondial de foot » , il fut catastrophique sur le plan touristique (notre chiffre d’affaire de juin est le quart de celui de l’année dernière).
Commençons par le commencement et donc par la soirée Magie qu’Olivier le prestidigitateur belge a l’habitude de nous offrir tous les 2 ans.D’habitude, sa tournée estivale le fait passer au Canton début Août, mais cette année (vu qu’il faisait son jubilée), sa tournée dure 6 mois et son passage était donc programmée début Juin. Faute de touristes, nous avons invité voisins et amis, ce qui fait que la soirée fut fort réussie.


Avec Claude, vu le calme plat sur le plan touristique, nous avions décidée de nous prendre quelques jours de vacances (d’un lundi à un vendredi, avec Jeanne absente car interne et Blaise allant dormir et manger chez les voisins) en réactivant le « Manouche ».

La météo du dimanche soir annonçait « pluie ininterrompue sur les 5 jours de la semaine à venir », ce qui forcément interpelle des vacanciers voulant faire des randonnées sur le Larzac et dormir en camping-car (ah, le bruit de la pluie sur le toit-tambour à 60 cm au-dessus du lit).

Comme nous ne pouvions pas décaler nos « vacances », nous sommes donc partis sous la pluie (en emportant 4 parapluies : 2 de bergers et 2 pliants pouvant être mis dans les sac à dos), avons visité La Couvertoirade) sous un déluge et passé la nuit à Ste Eulalie de Cernon (2 superbes cités templières).

En revenant de dîner au restau, nous fûmes un peu désespéré car nous avons constaté que le Manouche prenait l’eau au niveau du « grand lanternau ». Nous avons fait un « sauvetage de fortune » (étalement d’une bâche plastique en mettant, de plus, le camping-car en pente afin de faciliter l’écoulement d’eau sur le toit) et passé une nuit assez difficile (inquiétude sur la « réparation » et tambourinade ininterrompue).


A 7H du matin, l’idée générale était de repartir pour le Canton. Mais, oh miracle, la pluie cessât et, de ce fait, Claude pût monter sur le toit, sécher les interstices autour du lanterneau et y poser une couche de mastic (ce qui fit cesser la fuite).

Le camping-car étant de nouveau étanche, nous décidâmes donc de poursuivre nos vacances en continuant à faire le circuit « templiers et hospitaliers » jusqu’à Roquefort (ou nous visitâmes 2 caves : celle de « Papillon » et celle du « vieux berger », le nain des producteurs puisqu’il ne représente que 0,6% de la production). Ce soir la, nous allâmes dîner à Ste Affrique dans le seul restaurant faisant une dégustation comparée des 13 roqueforts (le « vieux berger » s’en sort très bien) et trouvâmes pour dormir un super endroit sur les berges de la Sorgue (et la pluie cessât).

Les jours suivants, nous descendîmes du Larzac pour visiter l’abbaye de Sylvanes et le château du Fayet, et terminâmes la journée en flânant dans la ville de Lodève avec sa superbe cathédrale.

Comme à notre habitude, nous montâmes dormir dans la montagne en posant le Manouche sur un parking isolé du monastère St Michel de Grandmont (superbe et calme absolu).

Le lendemain, ce fut recherche de champignons (on trouva 2 kg de cèpes en une heure), et ballade dans le cirque de Moureze (rochers ruiniformes).

Enfin, nous primes une journée de « bulles » au Lac du Salagou (ballade, baignade et lectures dans nos bons fauteuils).

Ces vacances sont évidemment, pour Claude et Luc, le temps fort de ce mois.


Mais il faut aussi féliciter Blaise qui, inscrit à la coupe du Conseil Général, termina en finale toutes catégories jeunes confondues battu par un « grand » ayant au classement 150 points de plus que lui. De plus, la compétition se déroulait à Bagnol sur Cèze, nous pûmes aller voir Chantal (la maîtresse de Dune qui est la mère de Filou) sur son terrain d’agility et Blaise pût faire 2 parcours (comme il faut courir à coté du chien, c'est l’humain qui se fatigue en premier).

Sur la photo, c’est « Chaussette » dans le slalom.


Juin est aussi le mois de l’anniversaire de Blaise (13 ans) qui fut dignement fêter une fois en famille et une autre fois avec ses copains.




Enfin, comme le principal cadeau de ses 13 ans est un chiot border-collie, nous nous sommes déplacés à Bourg St Andéol pour choisir Filou.


Après une heure d’observation sous la surveillance de "Dune", le choix est fait : Filou, le plus proche de la boule bleue, est celui avec la « pointe blanche » à droite (il y a continuité de blanc du collier à la patte avant droite)


01 juin 2010

un mois de Mai "à ne pas se découvrir d'un fil".

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Pourtant, ce mois de mai avait bien commencé. Le dimanche 2 Mai, nous participions à l'habituelle fête de l'APE (vide-grenier, paella, vente de plantes, de gâteaux, ...) et le temps fut plus que correct.


Par contre, ce fut la vrai "cata" les 2 semaines suivantes au point que nos panneaux photovoltaïques produisirent plusieurs jours durant zéro KwH (alors que la moyenne attendue était de 12), ce qui fait que malgré une deuxième quinzaine correcte, notre production en Mai (avec ses 31 jours) se traduit par 15% de moins qu'en Avril (avec ses 30 jours).

Ceux qui ont eu le plus peur, ce sont nos amis Marylène et Yves (un des pasteurs de St Jean) qui mariait leur deuxième fille le samedi de l'Ascension avec un choix "champêtre" (et il a plu jusqu'au vendredi).





Ce temps pourri ne fit évidement pas l'affaire de nos travaux de réhabilitation, mais la première tranche (démolition des anciens planchers et remplacement par du beau "hourdis-béton") put quand même se finaliser avant l'arrivée des touristes.












A admirer : la préparation de la trémie pour le futur escalier, l'alliance entre engin fantastique (le béton se fabrique dans le godet, celui-ci se trouve au bout d'un bras télescopique de 4 métres, l'ouverture d'un trou au fond du godet se commande à distance ...pour remplir une brouette).




Mais le résultat est là : en une demi-journée, 60m2 de plancher en béton fut coulé.





Il faut dire que les touristes ne se sont pas bousculer au Canton (effet du temps, de la crise, ...?). Au pont de l'Ascension, nous avions de nouveau loué le "grand gîte" et ce fut une double réussite : pour les touristes qui nous ont dit que c'était le meilleur gîte qu'ils avaient pratiqué (16 personnes qui, du fait du temps "maussade" ont apprécié de "ne pas se marcher sur les pieds" vu la place) et, pour nous, qui avons pu tester les améliorations apportées au Cantou.


L'intérêt d'un printemps tardif est que la nature rattrape son retard et que donc on découvre des floraisons concomitantes alors qu'elles ne devraient pas l'être.



Enfin, nous avons dignement festoyé pour la fête des mères dans un petit village sous le Larzac (moite-moite entre le Canton et Montpellier), ce qui a clos ce curieux mois de Mai

(NB : le temps fut correcte, voir la photo des baigneurs le long de Hérault).

01 mai 2010

Avril 2010 : le grand virage.

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Le mois d'avril comporta ses grands moments "classiques" dont évidement la "chasse aux œufs" que Jeanne et Blaise refusent d'abandonner, le petit retaurant "moules-frites" à Palavas devant la "grande bleue", ...., et cette année encore, une semaine de détente à Mèze où nous louons un gîte pour que Jeanne poursuive son apprentissage de Kite-Surf.

Cet apprentissage fut très compromis cette année car il n'y a pas eu de vent et Jeanne n'a pu faire qu'une journée de stage (ce qui n'a fait que la remettre à niveau par rapport au stage de l'année dernière).Par contre, Mèze devient un grand lieu de regroupement familiale (Hélène et les filles sont venus passer 2 jours, Taté et Julia sont venus 5 jours et les cousins honduriens ont fait un saut en car depuis Montpellier.

Beaucoup de photos ont été prises dont une série artistique de "levée de soleil" par Jeanne.
Mais dans ce blog, nous vous mettons des photos "familiales" (les filles et petites filles de Luc, les "femmes" sur le port de Méze, ainsi que l'incontournable photo de "repas" sur la terrasse de notre gîte) et la "débutante" sur son banc de sable en face du Mont St Clair gonflant sa voile.



Avril a aussi été notre période de recherche d'un chiot border-collie. Après avoir rencontré plusieurs éleveurs qui nous ont tous mis en garde au sujet de ce chien hyper-actif (strictement impossible en appartement ou petit pavillon, il faut qu'il "travaille" tous les jours et quel que soit le temps), loupé l'attribution d'un mâle dans une portée, Filou devrait naître fin Mai et il devrait arriver au Canton vers fin Juillet. Ci-dessous, un des ses demi-frères dans sa position favorite au travail sur un troupeau.




Avril fut aussi et surtout la fin des travaux de la nouvelle terrasse du Cantou, et le début des travaux des Granges.


Un jour, en plus de ces 2 équipes, il y avait aussi un plombier a qui nous avions demandé de nous consacrer une journée pour faire tout un ensemble de "petites réparations". Ce jour-là, le Canton fut une vraie rûche.


Pour la terrasse du Cantou, c'est le mauvais temps des mois précédents qui avait empêché le carreleur de venir. Cela fut possible en avril, et fort heureusement, car nous avions loué le "Grand Gîte" les 4 derniers jours des vacances de Pâques (et nous sommes très content, car les "grands gîtards" en partant nous ont dit avoir été ravis de la structure, et surtout de la cuisine !!!!, car ils pouvaient y travailler à plusieurs)

Au retour de Méze, nous travaillâmes donc comme des "dératés" pour "banaliser" le rez de chaussée du Grand Gîte et trouver de la place pour tout ce qu'on enlevait. L'exercice fut en fait assez difficile. Globalement, le séjour du Cantou s'est trouvé très encombré (en fait, cela ressemblait à notre départ en Camping-Car), et donc l'espace de la terrasse était fort bien venue.



Pour les Granges, du fait du retard dans l'accord du permis de construire, il n'était plus possible de programmer la reconstruction du toit avant l'arrivée massive des touristes.

Nous nous sommes donc rabattu sur la démolition de l'appenti restructuré en terrasse (ce qui permet de faire un lieu "camp de base" pour les futurs travaux), la démolition des planchers en châtaigniers-torchis et leur remplacement par des "poutrelles-hourdis" en bon béton.

Eh bien, "les granges", çà dégage et on se retrouve déjà avec un tas de bois de plusieurs mètre de haut (les poutres et voligeages de l'appentis et des planchers) et un tas de pierres identiques.














Il y a maintenant des outils formidables pour construire dans des endroits peu accessibles. Ainsi, ce bull avec un godet (avec confectionneur integré de béton) qui se trouve au bout d'un bras téléscopique, et qui a un "robinet" lui permettant de remplir les brouettes de béton.


Par contre, nous avons dégagé une superbe cave voutée, et les volumes qui apparaissent semblent très interressants. Le potentiel est bien là.












Pour finir, je ne peux m'empêcher de vous présenter un "petit coin" du mas où nous avons tenu notre dernier réunion trimestrielle Accueil-Paysan du Gard (d'accord, c'est dans la plaine, mais nous étions pas si mal que cela à papoter dehors )