01 octobre 2010

Septembre ensoleillé, mais sans touriste

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Septembre 2010 fut un mois mi-figue/mi-raisin. En terme de tourisme, ce fut le quasi désert (mais comme nous comptabilisons les recettes le jour du mois du départ, le
fait d’avoir loué le Grand Gîte à 15 cyclistes hollandais la semaine à cheval entre août et septembre, cela nous gonfle le mois de septembre).


Par contre, comme tous les ans, c’est un mois assez agréable psychologiquement

puisque c’est un mois de récolte (des pommes de terre –arrachées par Claude puis essuyées et calibrées par Luc, des oignons –arrachées par Blaise, des tomates, aubergines, courgettes et poivrons) et de transformation par Luc (confitures de prunes et de figues ainsi que de superbes tians qui, congelés, feront le bonheur de tables hivernales).


La reprise de l’école fut sans problème pour Blaise (collège en 4ieme), mais nettement plus problématique pour Jeanne qui, en section éco, n’avait pas de professeur d’économie (prof opéré et non remplacé car les remplaçants forment les petits nouveaux sans formation, dixit le rectorat).

Après une forte pression (les jeunes actuels apparaissent plus revendicateurs que la génération précédente), une personne de Sète a été prise sous contrat, ce qui semblait ouvrir la voie à une bonne reprise des cours.
Mais, tout était loin d’être réglé à JBD (le lycée de Jeanne) car il manque encore un certain nombre de profs, et cela s’est traduit par une décision de blocus du Lycée lundi dernier (Jeanne était en deuxième page du Midi Libre du mardi) avec ralliement des autres lycées alésiens. Jeudi, il y a eu descente du préfet et du recteur avec certains engagements de pris.

Donc, demain il y aura des vieux et des jeunes à la Manif à Alès (cela nous rajeunit).NB : ci-dessous, nouvelle tenue de manifestant testant une nouvelle bombe lacrymogène sur des "guêpes CRS".



Bien sur, le dernier week-end de septembre fut un peu gâché par l’annuel « rallye des camisards » dont le départ est juste au dessus de nous, ce qui fait que le samedi nous sommes « prisonnier » (pas de possibilité de sortir en voiture : la route est « interdite ») et devons rester dans la maison fenêtres fermées du fait du bruit.