26 décembre 2008

Un petit test d'avant départ

Demain, nous nous envolons pour une semaine au Maroc. Peut-être que via ce blog, nous pourrons vous rendre un peu jaloux de ces cévenoles allant acheter leurs épîces à la source.


Il faut dire que le temps de ce matin au Canton donne un peu envie d'aller voir au Sud si le ciel est un peu plus bleu.

01 juin 2008

Escapade à Amsterdam.







Depuis un certain temps, nous avions prévu, claude et moi, une escapade de 3 jours à Amsterdam vu que notre amie Nienke depuis longtemps nous avait proposé de nous héberger.C'est la création d'une ligne low-cost Amsterdam-Montpellier par Transavia (filliale de Air France) qui nous a fait sauter le pas.


Donc lundi apres-midi, par un saut de puce d'une heure vingt, nous quitames le languedoc-roussillon sous la pluie pour une hollande sous le soleil.






Les 3 jours furent superbes en commençant par une visite en vedette des canaux et un enchainement de musées.





Le plus beau est évidement celui dédié à Van Gogh (une pure merveille où nous passames près de 3 heures).






Mais le grand plaisir est un peu comme à Venise de parcourir la ville extremement peu bruyante à pied (peu d'automobiles et vraiment beaucoup, beaucoup de vélos).






Le plus extraordinaire est que notre amie Nienke habite réellement au centre du centre d'Amsterdam sur le "vieux canal" (à 100m du "quartier chaud")

mais dans la cour d'un temple (dont elle est le marguillier : voir définition dans un dico), ce qui permet de dîner dehors avec d'autres habitants de cette cour.



Tout a été parfait pendant ces 3 jours. Par contre, le retour fut un désastre total, car par un concours de circonstances (dont nous ne sommes pas encore revenus, ni remis d'ailleurs) nous avons loupé l'embarquement à 6H du matin dans l'avion.
Et, ce n'est pas si facile que cela de faire un Amsterdam-Montpellier un vendredi de fin mai, car les trains sont pleins.
Nous avons donc vécu un vendredi 30 mai un peu speed où sans vraiment beaucoup de plaisir nous avons réussi par des trains Amsterdam-Bruxelles-Paris-Lyon-Montpellier puis finalement par un taxi Gare de Montpellier au parking de l'aéroport à rejoindre notre voiture à 19H30, soit avec un retard de 11H30 par rapport à l'avion.
La morale de l'histoire, c'est que pour le prochain vol en avion, on prendra "ceintures et bretelles"et même on bivouaquera devant les guichets.




11 mai 2008

Un dimanche au bord de l'eau






Au pont du 1er mai, toute la tribu Mazloum s'est de nouveau retrouvé réuni au Canton. Le temps le permettant, nous sommes allé pique-niquer au bord du gardon de St Jean. Le lieu était super, mais l'eau était encore un peu fraiche et la baignade s'arrétait au niveau du genou.



Apres un accrobranche, nous avons repris, 3 ans après, quasi au même endroit la photo de famille;





Comme vous pouvez le constater, seuls les enfants ont vieillis et il semblerait presque que certains adultes ont rajeunis. A vous de juger.

27 avril 2008

Bilan Andalousie 2008


Apres un réveil un peu tardif, puis l’envoi du blog sur la journée Port Aventura, nous sommes allés au marché faire quelques achats pour le retour en France (Luc s’est ruiné en jambons, saucissons et autres chorizos).
Sortant du camping à plus de midi, nous avons été posé le Manouche au fin fond de la baie de Salou, et ce fut le premier vrai bain de mer des vacances, mais c’était aussi le dernier jour.
Vers 17H, nous avons donc mis le cap plein nord vers le Canton (550 km plus haut) où la configuration classique s’est mise en place (DVD pour les enfants, lecture pour Claude et volant pour Luc).
Nous avons trinqué au passage des 30 000 km au compteur du Manouche, et sommes arrivés un peu fatigués peu après minuit au Canton.








Que dire comme bilan pour cette vadrouille « Espagne 2008 » ?

D’abord, nous avons trop roulé (l’Andalousie, c’est quand même assez loin) car, au compteur, nous avons fait 3 333 km en 13 jours, soit une moyenne de plus de 255km/jour (3 fois plus que notre périple en Italie-grèce où la moyenne avait été de 85 km/jour).
Historiquement, ce voyage était prévu sur 20 jours, mais le boulot de Claude a amputé le départ et la fête de l’APE a amputé le retour. Nous aurions dû nous cantonner alors à l’Espagne du quart Nord-est, mais le principe de la rencontre avec des amis à Tanger a empêché cette remise en cause (et l’ironie de l’histoire, c’est que la tempête a empêché les ferries de fonctionner et donc cette rencontre a été annulée).
Globalement, nous avons tenu le même budget moyen par jour que l’année dernière, mais les 450 litres de Diesel du Manouche ont été intégré ainsi que le coût de la vie espagnole (peu différent du français), donc il y a eu peu de restaurant au sens français (par ailleurs assez cher sauf le magnifique resto de Ronda), et le bar à tapas n’est pas la taverne grecque. Mais nous avons très bien compensé en faisant des courses pour manger dans le Manouche.

Ensuite, malheureusement l’Andalousie actuelle, ce n’est pas la Grèce (encore actuelle, ne nous aventurons pas sur le futur).
Les grands sites historiques des grandes villes (l’alhambra de Grenade, la Mesquita de Cordoue) sont absolument extraordinaires, des centres de petites villes (Baeza, Ronda) ont gardé un beau cachet, mais tout le reste est tragiquement totalement inintéressant sur le plan touristique (monoculture de l’olivier à perte de vue, réseau routier devenant uniquement autoroutier, total bétonnage de l’ensemble de la Costa del sol (avec un autoroute de bord de mer traversant de Malaga à Algégiras sur 200km une suite ininterrompue de résidences touristiques, et un autoroute payant 5km plus haut dans les terres), mise en abandon des anciens mas et création de faux village clapier (HLM horizontal) où sont parqués les ouvriers agricoles (rien que des boites à dormir, une mairie, une école, pas de bar, pas de commerce).

Si le critère est le plan économique, le constat est tout autre. On voit partout des grues qui construisent des « habitations », des chantiers de nouveaux autoroutes et aussi de lignes de TGV (cordoue-malaga, Madrid-valence, Barcelone-valence, des milliers d’éoliennes et des surfaces de plusieurs hectares de panneaux photovoltaïques (en fait, si ce n’est pas cultivable, c’est géré pour créer de l’énergie). Hors les parcs nationaux ou régionaux, aucune surface n’est laissé à l’état naturel (il n’y a même pas de bas coté sur les routes où arrêter une voiture, Alors, pour un camping-car !!)
Le plus souvent pour dormir (quand ce n’était pas dans un camping), nous quittions l’autoroute pour prendre la belle nationale à 3 ou 4 voies totalement déserte en recherchant un passage vers le précédent tracé de cette route (virage coupé, …). Il y a eu parfois des km irréalistes avec côte à cote, sur 100 m de large, l’autoroute, la belle nationale et l’ancienne route.

Donc, sur le plan économique, si on considère que c’est le principal, nous avons vraiment du souci à nous faire (pour mémoire, on ne prévoit pas le TGV à Perpignan avant 2020. En Espagne, si c’était nécessaire il serait déjà à la frontière en attente du raccordement).

Sur ce plan, le voyage a donc été extrêmement instructif, mais ce n’était pas tout à fait son but. Pour conclure, 2 photos, l'une pour marquer notre regret de ne pas avoir pu atteindre Tanger et l'Afrique, l'autre nous rappelant notre nuitée préférée (un endroit tres rare en Andalousie : un espace libre et naturel).





24 avril 2008

Le clou du voyage : une journée à Port Aventura.

Evidement, les enfants avaient passé un marché. : d’accord pour la visite de l’Alhambra à Grenade, de la Mezquita à Cordoue, et de quelques musées forcément un peu barbants, mais au retour nous passons une journée entière à Port Aventura.
Honnête, isn’t it, et cette journée fut donc ce mercredi 22 avril.

Branle-bas de combat aux alentours de 9h, petits déjeuners copieux vers 9H30 et départ à pied vers Port Aventura (à 1/4h à pied du camping).
Les choses sérieuses commencèrent donc vers 10H30. Le temps était parfait (ciel bleu et bonne chaleur sans trop), la foule n’était pas là, donc les temps d’attente dans les files pour les attractions ne seraient pas trop longs, nous allions pouvoir les enchaîner.

D’abord le bateau volant (histoire de voir si le petit déjeuner était bien passé), un spectacle de perroquets dressés dans le village océanien, , un autre (fort beau) de bulles de savon dans le village chinois, puis le train fou de la mine (comme dans Indiana Jones et le temple maudit) et la descente en raft du grand canyon dans le village Far West.

Il était 2H1/4, l’heure pour nous de déjeuner (car nous nous sommes très vite fait aux horaires espagnols), ce qui fut fait dans l’espace Far West (repas texan : hamburger géant, poulets ou carré de porc au barbecue).

Vers 15H30, nous voilà reparti, et pas de question de partir avant 19H (heure de fermeture annoncé), donc nous refaisons un tour.
De nouveau le bateau volant (et même 2 fois), puis dans le village chinois le manège aux balançoire (que Claude et Jeanne : voir photo), pour compenser dans l’espace Far West, super concours de tirs entre Blaise et Luc (voir photo), de nouveau le train de la mine et, pour finir en beauté, le « furieux », une nouvelle attraction (une grande boucle avec une navette où vous atteignez 135km/h en 3secondes et vous tournez autour du rail, donc vous avez un moment la tête en bas)
NB : Claude a accompagné Jeanne dans le Furioso, alors que Blaise et Luc, pas fous, ont siroté l’un une bière l’autre un coca en attendant de voir la navette avec les « filles » passer au dessus de leur tête.


Le business autour du furioso est fantastique. Comme vous ne pouvez pas prendre de photos, il y a tout un système de caméras qui enregistre votre « voyage-boucle ». En descendant du furioso, vous pouvez instantanément acheter une photo où vous êtes en gros plan au moment de la pire accélération et même un enregistrement sur DVD de tout votre voyage. Claude et Jeanne ont acheté la photo (7€), mais vu les visages déformés par une peur totale, Claude refuse qu’elle soit diffusée.

Il était près de 19H30 quand nous ressortîmes de Port Aventura avec un retour un peu clopinant au camping en nous arrêtant dans un « super mercado » pour acheter ce que souhaitaient (puisque c’était leur journée) les enfants pour dîner et ce fut « crevettes » et « pizzas ».
Nous dînâmes donc sous le ciel étoilé et enchaînâmes en séance ciné (au programme : « sueurs froides » de pépé Hitchcock, qui se laisse encore bien voir), ce qui fit que nous allâmes au lit après minuit.
Heureusement (ou malheureusement) que tous les jours ne sont pas comme celui-ci.

22 avril 2008

Le debut de la remontee

Le samedi 19 fut donc une journée pourrie (plus d’internet, et RFS se mettant aux abonnés absents), mais nous la passâmes à lire et à jouer.
A 13H, nous nous étions mis d’accord avec le Maroc qu’eux ne feraient pas l’aller et retour en voiture Rabat-Tanger que sur le seul dimanche, et, nous même étions dans le même état d’esprit car rien ne nous prouvait que le ferry ferait l’aller et retour dans la journée.

Dimanche matin, nous posâmes donc le Manouche au port de Tarifa afin de voir comment nos billets seront remboursés, et nous apprimes alors que le ferry de 9H était parti, mais qu’il n’était pas certain qu’il revienne à Tarifa ce même jour (la sortie du port de Tanger étant assez embétante).

Le dimanche, en Espagne, il n’y a pas que les taureaux qui s’embétent : Luc chercha desesperement un Internet Café (mais, en espagne, la plupart des points Internet ne sont pas des cafes. A tarifa, il y avait une blanchisserie et une boutique de photocopies.

Donc, en espérant le soleil, nous mîmes le cap sur Ronda, berceau de la tauromachie. La route montagneuse est superbe, nous etions parfois dans les nuages, parfois dessous et parfois dessus. Nous dejeunames merveilleusement dans un resto super recommande par le Routard, puis, la pluie ayant un peu cessee, nous parcourumes le centre ville sans louper le "pont neuf" dui enjambe un abime vertigineux.












Puis, nous fîmes route vers Cordoba et on s'arreta pour dormir pres d'un arroyo sous des eucaliptus a 35km de la ville (pendant que Luc prepare les Tapas, Claude et les enfants jouent au Cuedo).












Le lendemain, vers 12h, nous posions le manouche sur un grand parking a 500m des murailles de la vieille ville. Et ce fut 3h de vrai bonheur avec la visite de la "mosquita" la plus grande mosquee d'europe avec 1000 piliers, et les architectes de Charles Quint en suprimerent 144 pour inserer la cathedrale dans la mosquee. Cela donne quelque chose de superbe (malgre, ou peut-être a cause de l'insertion catholique) et d'unique.






puis, nous deambulames dans les ruelles de la "juderia" a la recherche d'un internet cafe. Nous le trouvames et comme c'etait plutot une bodega, nous y mangeames "a l'espagnol".
De retour au CC, nous nous elancames (pas de cedille dans les claviers espagnols) vers Port Aventura 750km plus loin:. Lundi apres midi, nous en fimes 300, et ce jour, nous achevames les 450 restants ( les enfants ne disent rien car ils regardent des DVD : Forrest Gump, rain man, les complices avec julia roberts, ...), Claude lit ou travaille ses cours et Luc conduit tranquillement car en espagne il n'y a plus que des autoroutes et ils sont tres peu charges.

En ce moment, apres avoir pose le Manouche au camping La siesta en plein dans Salou (900m de Port Aventura, et 200m de la plage), les enfants se baignent dans une mer splendide alors que Luc essaye d'inserer les photos dans ce satane blog et le systeme refuse systematiquement ( cela vient de marcher, donc je met en ligne).
A plus












21 avril 2008

La costa del sol, qu'il l'appelle

Samedi 19, nous sommes en pleine attente. Mais revenons à Grenade dont nous partîmes, sous la pluie jeudi matin (donc, il n’y aura pas de photos de l’Alhambra « la rouge » avec en arrière plan les montagnes enneigées de la Sierra Nevada).
Autoroute jusqu’à Malaga et là, nous découvrîmes l’horreur totale (en 67, Luc avait déjà vu les tours du bord de mer de Torremolinos) car en 2008, toute la côte (costa del sol) de Malaga à Algésiras est totalement bétonnée (avec des tours des années 60-70 aux petits immeubles des années 2000). L’ancienne route côtière est devenu un autoroute (gratuit) et un autre autoroute (payant) double le premier quelques km plus loin dans les terres. ET……il y a un monde fou (l’autoroute du bord de mer est très chargé avec parfois de très forts ralentissements).
Comme promis, nous déjeunons à Marbella. Ceci, grâce à nos pifs de vieux vadrouilleurs, car nous commencions à nous dire qu’entre le béton et les trottoirs surchargés de 4x4 nous ne pourrions jamais poser le Manouche quand nous voyons ET sur la gauche un bosquet d’arbres ET sur la droite une sortie d‘autoroute ET avec, oh miracle, un pont permettant de passer au dessus de l’autoroute. Aussitôt vu, aussitôt exécuté et il y a bien sur le rond-point, en dehors des belles routes menant à des résidences privées, une autre route avec une flèche « playa quelque chose ». Le Manouche s’arrête sur le terre-plein, et nous sommes à 10m de la plage (voir photos). On déjeune dehors à l’abri du vent et nous faisons une longue ballade sur la plage où il y a plein de kite surfers et quelques pécheurs de loups aux longues cannes.
Nous reprenons l’autoroute et l’horreur se poursuit jusqu’à Algégiras (au passage, nous avions évidement salué les rosbifs du rocher de Gibraltar qui, surgit vraiment de nulle part).
Apres Algérisas, l’autoroute s’arrête et redevient une route normale en coupant le cap, et donc elle monte versant méditerranée puis redescend coté atlantique et au col tout change ; c’est presque hallucinant, d’un coté les oliviers avec une terre aride et de l’autre coté des prés avec des vaches (on se croirait en Bretagne).
Evidement, il y a le vent. Pour les ignares, nous leur apprenons que la petite ville de Tarifa vers laquelle on roule est la ville la plus ventée d’Europe, et qu’en quelques années elle est passée d’un statut de « petit bastion » de surveillance (c’est ici que l’Afrique est au plus proche de l’Europe : 15km) à capitale européenne du kite et de la planche à voile.
Le Routard indique que quelques km au dessus de Tarifa il y a la plus belle plage du coin avec des ruines romaines. Donc, on y va et là, nous retrouvons la Grèce (quelques maisons, quelques tavernes, une plage à l’infini, des autochtones tranquilles et peu de touristes. Tellement peu d’ailleurs que, contrairement à la grèce, toutes les tavernes sont fermées).
Faute de taverne, nous dînons donc dans le Manouche avec toute la plage en enfilade par la fenêtre, puis, après un tarot, DODO.

A Minuit, il y a de forts tapements à la porte qui nous réveillent et que d’abord nous faisons semblant d’ignorer,. Mais, au cri de « Policia », nous nous habillons et ouvrons la porte. La « guardia civile » nous apprend donc que nous sommes dans un « parc naturel » et que le camping y est interdit et que donc nous devons déguerpir. Fort gentiment, un flic nous indique qu’au col, à 4km, il y a une aire où les camping-cars peuvent se poser. Sans réveiller les enfants qui dorment, nous montons donc au col, positionnons le camping-car, nous recouchons. Nous commencions à nous rendormir quand le CC se met très souvent à bouger sous les coups de boutoirs de rafales de vent. Au bout d’un quart d’heure, il n’y a aucun doute, une tempête se leve.
Rebelote, nous nous remettons dans la cabine et, quasi à poil, nous roulons jusque dans la vallée où nous nous posons, un peu de guingois, sur le coté d’un chemin d’accès à un hôtel (honte aux baroudeurs un tantinet fatigués et énervés).
La tempête est bien là, car le matin (si on peut dire, car le début du réveil fut à 10H), nous roulons jusqu’au port de Tarifa pour prendre nos billets de traversée pour Tanger (45 minutes par hydroglisseur).
L’hôtesse d’accueil de RFS nous apprend alors que, vu la tempête, aucun ferry n’est parti et donc qu’elle préfère ne pas nous donner les billets ce qui facilitera le remboursement car, vu la météo, il est tres possible que cela soit pareil le samedi (nos billets, pris par Internet, concernent la traversée de 13H le samedi).
Nous visitons le vieux Tarifa (en fait, une médina) et allons manger une excellente Paëlla dans un bistrot recommandé par le Routard.
Nous posons le Manouche dans le camping le plus proche en faisant attention de se mettre à l’abri de vent et passons l’après midi cool (plage, lecture, décrassage, scrabble, tarots).
Actuellement, nous sommes donc dans l’expectative. Il est 12H30. Ce matin, alors que le vent et la pluie sont toujours là, nous avons appelé RFS et les ferrys de 9, 11 et 13H ne partent pas. Pour ceux de l’apres-midi, il faut rappeler après 13H.
Donc, suspense, passerons nous en Afrique ? vous le saurez dans le prochain billet.






En fait, vous le saurez dans ce complément car ce samedi 19 fut une cata totale. D’abord, alors que j’étais en train de mettre en ligne ce billet, l’Internet (par WiFi ou non) s’arrêta complètement et ne refonctionna pas de la journée. Le téléphone de RFS se mit aux abonnés absents, puis il fut après toujours occupé et la cabine téléphonique du camping avalait imperturbablement la pièce d’un euro et ne la rendait pas si le poste appelé était occupé. Nous fîmes ainsi quelques sauts de puce en dehors du Manouche en sortant lors des rares éclaircies, mais le grain suivant arrivait, vu le vent, à toute vitesse et sans prévenir des seaux d’eau se déversaient.
Heureusement, les soutes du Manouche contiennent un sèche-linge et ses placards regorgent de livres, de jeux et de DVD et tout cela fut mis à forte contribution tout le long de cette journée pourrie.
Demain matin, nous posons le Manouche au port de Tarifa afin que Claude voit comment nos billets seront remboursés. Pendant ce temps, Luc cherchera un Internet Café pour envoyer ce blog. Puis, en espérant le soleil, cap sur Ronda, berceau de la tauromachie et lieu de repos d’Orson Welles (qui voulait que ces cendres soient dispersées dans le sable de l’aréne, mais ce privilège lui fut refusé).
PS. . avec le wifi en panne au cañping, ce billet n' a pu ètre expedie que lundi 14h car le dimanche les rares points Internet sont fermes. le prochain billet vous racontera Ronda (toujours sous la pluie) et Cordoue (superbe, mais sous ciel gris)

17 avril 2008

Une journee a Grenade

Mercredi 16, rude journée. D’abord un saut au point Internet pour voir les mails (2 demandes) et envoyer le Blog N°1. Puis, nous prenons vers 11H le bus 33 pour le centre ville. Visite des monuments et ballade dans les ruelles piétonnes.
Vers 13H30, petite halte dans ces extraordinaires bistros espagnols où les jambons pendent au plafond par dizaines.

Puis montée à pied à l’Alhambra. Tout se passe bien à l’entrée. Nous avions réservé du Canton par Internet en payant par carte CB. Et bien, il suffit d’insérer la carte CB dans une borne, elle est reconnue et la machine crache 4 billets (fingers in the nose).

Nous avions 2H30 avant de pouvoir visiter les palais Nasrides. Alors tranquilement, nous avons été voir le Palais de Charles Quint (toujours très pompeux), l’Alcazaba (l’ancienne forteresse), l’église Santa Maria, les jardins du Generalife et même l’hotel Parador qui se trouve dans ses jardins.
A 17H, nous étions une bonne centaine à attendre devant l’entrée des palais Nasrides et là, la visite se fait alors sans trop de monde, et la magie opère toujours (j’étais passé à Grenade et avait visité l’Alhambra l’été 1967). Claude a été emballé et même les enfants ont aimé.
Un seul hiatus, les 12 lions de la « cour des lions » étaient en réfection. Pas grave, on regardera « la folie des grandeur » en DVD de retour au Canton.
Demain jeudi, on descend sur la cote (costa del sol comme on l’appelle ) et on dîne avec Sean Connery à Marbella.
NB : il pleut sans cesse sur Grenade ce jour-ci (J. Vertpre)

16 avril 2008

Un peu de nouvelles d'Andalousie


Samedi, nous avons donc enfin pu faire démarrer le Manouche vers 9H. Une heure après, nous prenions l’autoroute à Nîmes et nous en sommes sortis 750 km plus loin à environ 60
km d’Albacete (qui en arabe veut dire « la plaine », et on comprend pourquoi car on est quand même content de tourner un peu le volant de temps en temps).
Nous avons arrêté le Manouche en pleine ligne droite dans un petit village près d’un bar-resto qui s’appelait « A paris » (a part le nom, ce fut quand même assez dépaysant avec au dîner de très bons tapas).

Le dimanche, ce fut grande Nationale le matin puis petites routes dés que nous entrâmes dans le Parc National de la sierra de Segura. Visite de petits villages « blancs » (derniers refuges des arabes lors de la « reconquête »)et nous dormîmes le long du Guadalquivir pas très loin de ses sources.

Dés la sortie du parc, c’est la monotonie de routes droites avec, à perte de vue, des champs d’oliviers qui escaladent les montagnes et recouvrent les collines.
Les villes ont beaucoup de cachets, entre autres Ubeda et Baeza (classées au patrimoine mondial de l’humanité), mais dés qu’on prend des petites routes, il y a de « faux villages », sortes de HLM horizontaux, dans lesquels vivent les ouvriers agricoles. Nous avons posé le camping-car dans un de ces villages (un « trou du cul du monde », 2 rues horizontales de 300m barrées par 5 rues verticales, et rien d’autre, pas un bar pas un commerce) où nous avons été l’attraction des vieux et des ados qui tournent en rond. (le soir, le DVD fut « Boudu » de Gérard Jugnot (Depardieu ne vaut pas Michel Simon ).

Lundi, le but était d’atteindre Grenade par le chemin des écoliers (pique-nique et parties de tarots le long d’un lac de barrage réservoir d’eau pour Grenade) et nous arrivâmes pile-poil au camping dans Grenade (course au super marché, décrassage, puis resto).

Demain, mardi visite de la ville et surtout de l’Alhambra où nous avons réservé depuis un mois nos entrées (vive Internet) pour 14H.

09 avril 2008

De la difficulté de partir le jour dit en vacances

A c't'heure, le Manouche aurait dû vrombir sur la route en sortant de St Jean et en direction de l'Espagne. Historiquement, il était donc prévu de partir ce mercredi en prenant Jeanne à la sortie du collège.
Mais voila, la direction a mis les "devoirs communs" cette semaine, d'abord du lundi matin au vendredi matin (nous partions alors le vendredi à 11H30), puis la direction a fait une modification en mettant une épreuve le vendredi de 13H à 15H (nous partions alors à 15H et en roulant tard, nous faisions encore une belle étape).
Mais voici encore une autre modification. depuis Jeudi dernier, Claude remplace une instit de CP à Alès et ceci jusqu'à vendredi prochain. Donc, elle sort à 16H30, rt lr temps de finaliser sa fin de vacation et de faire la route, elle ne sera au Canton que vers 18H. Alors...



Nous partirons donc samedi matin pour une courte virée en Andalousie avec un bref week-end au Maroc (liaison Tarifa-Tanger de 45 mn en hydroglisseur avec une nuit en hotel pour rencontrer nos amis Corinne-YahYa) et une journée complète au retour à Port Aventura (exigence des enfants en contrepartie de la visite, forcément ennuyeuse de l'Alhambre à Grenade).

Donc, pendant 2 semaines, il y aura sans doute quelques billets sur ce blog (quelle longueur, quelle fréquence ?) que nous vous invitons donc à surveiller à partir de ce week-end.

Les manouches vous saluent bien