25 février 2007

Deuxième semaine : l’organisation se met en place.

Bonjour

NB : jene suis pas arrivè à intercalerles photos, donc elles sonttoutes à la fin.


La balade du dimanche dans Florence, avec la visite du « palazzo Vecchio » (extraordinaire Pieta de Michel-Ange) nous confirme que nous avons très nettement intérêt, par rapport aux enfants, à minimiser et le nombre de visites de musées et nos déambulations en « grande ville » (ce sont des « ploucs », enfants de « ploucs »).
Deux autres éléments nous incitent à « alléger » les visites culturelles, d’une part à partir de lundi nous commençons l’école aux enfants (pour roder l’organisation) et d’autre part, nous avons malheureusement appris que l’ami Fred, notre gestionnaire des réservations, s’était, crénom de dieu, cassé la jambe aux sports d’hiver et qu’au lieu de prendre son poste de gestionnaire comme prévu, il se prélassait à l’hôpital de St Jean de Maurienne.
Dimanche soir, la décision est donc prise : nous « sauterons » Rome et, au lieu de la Chapelle Sixtine, nous ferons, entre Florence et Sienne, la route du Chianti (Luc a voté « pour » les 2 coudes levés).
Etonnante et superbe région du Chianti, avec des monts à plus de 1500m, des cultures très pentues alternant vignes et oliviers, et des multitudes de petits villages fortifiés, tous hauts perchés et tous fort bien rénovés et entretenus. C’est très friqué (les mas cévenols n’ont pas encore atteint le prix des mas toscans), mais c’est aussi plus que très beau.
Le lundi en milieu d’après-midi, nous nous arrêtons sur le parking d’entrée d’un parc national (un ensemble de collines entre 800 et 1300m) avec sentiers de VTT, de GR et un zoo disséminé (le lendemain d’abord à pied, puis en vélo, nous irons de l’enclos à ours à l’enclos à bisons, ..). La fin d’après-midi est consacré à mettre au point l’organisation de l’école et à faire les premiers cours (voir photos).
Le mardi matin, nous nous réveillons un peu frigorifié car notre bouteille italienne de propane a rendu l’âme dans la nuit. Nous devons donc trouver une nouvelle bouteille dans la journée car nous ne voulons pas trop consommer notre bouteille française. Par chance, en descendant dans la plaine en début d’après-midi, nous ne mettons pas 10mn pour trouver une nouvelle bouteille et, nous remontons nous baguenauder dans les collines, de villages en villages, en sachant que pour dormir nous irons tester le parking de l’abbaye de Coltibuono.
Une abbaye est toujours un bon plan (beau lieu, et bel édifice), mais le GdR (Guide du Routard), dans sa description (avec 2*) indiquait que cet abbaye, de 1115 à 1810, avait abrité des moines de l’ordre de Vallonbrosa (ordre luttant contre la corruption) et que maintenant l’abbaye produisait et vendait un chianti très renommé, qu’une partie des locaux avait été transformée en B&B, et que des cours de cuisine y étaient dispensés.
Tout fut superbe (voir photo), nous étions seul sur le parking visiteur avec une belle nuit étoilé (et nous avons dîné avec, dans l’encadrement de la fenêtre, la tour illuminée de l’abbaye), mais il y avait aussi quelques 4x4 luxueux sur le petit parking arrière pour les B&B (des prolétaires faisant retraite, sans doute).
Le lendemain, nous avons traversé d’est en ouest la toscane pour aller voir l’étonnant village de San Gimignano (très très beau, mais trop touristique) et passer la nuit à Voltera (ville étrusque), sachant que Luc voulait à tout prix passer par Castellina in Chianti, car c’est là que Léo Ferré a vécu de 1971 à 1993 avec sa famille dans une propriété sur la colline de « Poggio ai mori » (la « colline aux amours ») et cette propriété produit un très bon chianti dont l’étiquette de la bouteille arbore un dessin de chouette réalisé par Picasso.
Donc Luc voulait acheter une de ces bouteilles tout en ne disant pas si c’était pour Léo Férré, pour Picasso ou .. pour le contenu.
La mission a été accomplie (voir photo) et la bouteille est maintenant dans une soute du Manouche et sera bue au Canton avec des amis (de Léo, de Pablo ou du chianti).
Afin de ne pas vous lasser, nous ne vous répéterons donc pas que chaque jour, il y a en moyenne 2 heures d’école, que dés qu’il y a un point Internet, Luc s’y engouffre pour pianoter 1/2h en moyenne, qu’au gré de nos déambulations, nous faisons les courses pour remplir le réfrigérateur du Canton (des pâtes, du pesto, de la charcuterie italienne, et des salades préparées) et que nous nous offrons des petits resto assez souvent (ainsi, ce soir, à Volterra, dans une excellente pizzeria recommandé par le GdR).
Le lendemain matin, avant de partir sur Sienne, nous nous permettons la Pinacothèque de Volterra (comme dit le GdR : « tous les grands de la peinture médiévale : sublime ») et cela plait assez aux enfants (très belles œuvres et petit musée).
L’arrivée sur Sienne fut assez mouvementée, car les seules places de parking possibles étaient trop loin du centre et après avoir longtemps cherché, nous nous sommes résignés à nous faire parquer pour 20€ la nuit (avec les autocars) dans une « île » entre les 2 anneaux du périphérique de Sienne. Le bruit est assourdissant, mais l’intérêt est que nous sommes à 1/4h à pied du centre ville historique (10mn sur une petite route à flanc de colline et 5mn en enchaînant 6 ou 7 escaliers mécaniques habilement enterrés).
Comme d’habitude, on pose le Manouche et on va sentir l’ambiance de Sienne. Et là, très gros charme (mieux qu’à Pise et beaucoup plus qu’à Florence) et il apparaît que les enfants y sont aussi sensible, du fait du Duomo et de sa place, mais surtout par « il campo ». Cette place, ni ronde, ni plate (en fait, un peu une sorte de coquille St Jacques), les laisse songeur (Jeanne a même voulu qu’une photo de cette place soit sur son blog) et ils aiment beaucoup l’histoire du palio delle contrade (cette course folle de chevaux montés à nu opposant les 9 quartiers de la ville) qui se fait sur cette place (voir photos).
A la tombée du jour, nous visitons, quasi seul, l’intérieur du duomo avec son célèbre pavement (56 panneaux de marbre de taille diverses en marqueterie) qui sont, ce jour là, quasi tous visibles (l’été, la plupart sont recouverts de cartons) et Claude, passionnée d’enluminures, passe un temps certain dans la salle, dite bibliothèque piccolomini, consacrée à cet art.
La nuit ne fut pas très bonne (la ronde infernale s’arrêtant vers 1H pour reprendre à 7H) et après 2 à 3H de flânerie dans Sienne avec revisite au Campo, nous décidons d’aller retrouver la nature sur les bord du lac de Trasimène et voir s’il ne reste pas quelques éléphants d’Hannibal.
La mission fut parfaitement remplie (endroit calme, ballade en vélo autour du lac qui est une réserve naturelle, école et dîner au Manouche de raviolis frais).
Le samedi fut consacré à la grande transhumance Nord-Sud, et le Manouche en 5H rondement menées nous amena au camping Spartacus à 100m de l’entrée du site de Pompeï (donc resto le soir pour feter le passage au sud. Voir photo)
Nb :pour ceux qui, comme Luc, ont visité Pompéi en 1956 (il y a donc 51 ans !!!), nous leur disons que l’endroit, plus que campagnard à l’époque, a fort évolué, car le site est maintenant en pleine ville (avec un autoroute au dessus, une voie rapide en dessous et des immeubles tout autour).


L'entrèe du parc de Cavriglia

l'abbaye de Coltibuono


La bouteille de Lèo et Pablo


Sèance de travail 1



Seance de travail 2 (comparaion de Chianti en boite-carton???)



Du banal en Toscane




Il Campo (vue partielle)






Facade de Il duomo de Sienne








Resto à Pompei (encore seul)
Pizze pour les enfants et poissons grillès pour les parents
(avec evidement un "larma christi" blanc)











18 février 2007

Remise en ordre et premières visites



erreur de manip



Un autre ennui venait du téléphone portable qui refusait de fonctionner depuis qu’on était en Italie alors que nous avions changé notre option 1 heure France en 4 heures pro avec ajout international. On a donc réglé les problèmes un par un.
Claude est monté sur le toit du CC pour recouvrir les 2 « gnons » de rubans adhésifs.
Nous sommes retournés chez le vendeur de gaz qui nous a annoncé qu’il y avait aussi des bouteilles plus petites de 10kg, et celle-là, avec le raccord adhoc, rentrait parfaitement dans notre soute.
Nous avons acheté une carte téléphonique, cherché une cabine et appeler le service Orange. Apres 2 mn d’attente, nous avons expliqué le problème, et après 2 mn de recherche (notre carte ne faisait que 5mn de communication), la préposée nous a dit que « curieusement, la possibilité internationale n’avait pas été activée pour notre téléphone, mais qu’elle allait l’être dans 10mn » (en fait, la mise à jour ne fut faite que dans la nuit et nous avons donc pu appeler la France que le lendemain. Bravo, Orange).

L’idée était de rejoindre Pise par la route côtière de la « riviera di levante » sans prendre l’autoroute. Cette côte est fabuleuse, mais la route est peu adaptée pour un camping-car (voir photo).



Après un pique-nique au fond d’un golfe avec mer bleue et Alpes enneigées au loin, nous remontons prendre l’autoroute jusqu’à Pise. Nous posons le Manouche dans l’aire Camping-Car (sur cette aire pouvant garer une centaine de CC, nous sommes 3. C’est l’avantage de voyager à cette époque et de plus nous sommes à 500m du « campo dei miracoli »).

Nous sommes en fin d’après-midi. Le programme est d’aller voir ce « camp des miracles » et de se balader dans les vielles rues de Pise et de terminer par un « petit resto », et c’est ce que nous avons fait en ayant le temps de visiter le duomo.







Le lendemain matin, nous retournons au « campo » pour visiter le « baptistére » et le « camposanto » (un cimetière fermé avec de superbes fresques). Pour la « torre pendente », il faut réserver (52 personnes toutes les 1/2H) et les premières réservations possibles sont déjà pour l’après-midi.

L’après-midi, nous allons poser le Manouche chez un viticulteur (en Italie, il y a une association de Paysans « Fattore Amico » qui accueille gratuitement les camping-caristes et faisons une rando en vélo dans la superbe campagne toscane. Le lendemain matin, cap sur Lucques où il nous arrive encore une sacré mésaventure. Comme il n’y avait aucune place pour stationner, nous entrons dans un parking spécial CC avec barrières et ticket. Pour sortir, nous voyons qu’il faut payer uniquement avec des cartes Visa ou Mastercard, ce qui ne nous inquiète pas puisque nous avons une mastercard internationale. Nous avions tort, car au retour de la visite et d’un bon déjeuner, nous constaterons que cette carte est refusée et il nous faudra bien une demi-heure pour trouver un italien qui mettant sa carte nationale pourra nous délivrer.
A part cela, Lucca est une ville magnifique avec des édifices grandioses (c’est aussi la ville de Puccini).




Avant d’aller à Florence, nous souhaitons nous arrêter à Vinci (non, pas la société des parkings en France, mais la ville de Léonardo). Bien nous en a pris, car le musée qui est consacré à ce génie en tant qu’inventeur de machines est superbe et a passionné Jeanne et Blaise (qui ne montrent pas le même enthousiasme pour les musées florentins).

Depuis vendredi midi, nous sommes à Florence. Avec ce qu’il y a à voir, il faudrait presque une semaine, mais il est clair que les enfants saturent à partir d’un ou deux monuments et un ou deux musées. Alors, nous faisons un choix parmi les « 3 étoiles ».


La suite le week-end prochain.

17 février 2007

Un depart...mal parti



…….mais tout s’est bien remis en 48H (la preuve, ce blog est écrit du camping MichelAngelo sur une colline dominant l’Arno et Florence. Le Ponte Vecchio est à 10mn à pied !!!!).


Reprenons au début. Départ à 10H30 au lieu de 9H (normal). Dans la descente à St Jean, la porte du frigidaire s’ouvre. Verdict, le système de fermeture ne marche plus. Arrêt à St Jean chez un copain pour prendre 2 planches et scier un chevron pour bloquer la porte du réfrigérateur (il est plus de 11H).
Les 500 km entre St Jean et Gênes se passent sans problème (les enfants sont ravis du lecteur de DVD portable fonctionnant sur la prise-cigare).
Apres Gênes, à Rappalo, bien que sous la pluie on décide d’aller dîner à PortoFino (3* au Michelin). Sur la fantastique route de corniche, superbe mais étroite, dans un virage, on entend un énorme bruit sur la carrosserie. Nous pensons tous que j’ai braqué trot tôt et que j’ai percuté un rocher en saillie surplombant. La coque de la cellule doit être endommagé. Le voyage commence très mal.
On se gare et on va voir tout de suite les dégâts et là, alors qu’il commence à faire nuit, on ne voit strictement rien (le lendemain matin, en plein soleil, en montant sur le toit, on verra que c’est une branche fouettée par le vent qui a percuté un longeron du toit car il y a un éclat de 1 cm2 et pas mal de griffures sur la peinture. Donc, la veille, pour fêter le départ, le non-dégat sur le Manouche, on s’offre le restau (il n’y en qu’un seul d’ouvert d’ailleurs à Portofino. Ce n’est pas une cantine pour prolo, mais la vue est superbe sur le petit port.



Le lendemain, notre première tache (après avoir compris le bruit de la veille) est de trouver une bouteille de propane (de par les recherches sur Internet, nous savons que ces bouteilles sont difficiles à trouver en Italie et que les raccords sont différents).
Heureusement, les Italiens sont extraordinairement serviables. Apres une chaîne de 3 commerçants, la dernière nous donne l’adresse d’un vendeur de bouteilles de gaz. C’est évidemment de l’autre coté de la ville (là, par où on est arrivé hier soir, ce qui énerve un peu Luc qui n’est pas très a l’aise avec son gros Manouche dans ces rues étroites et la manière de conduire un peu spécial des italiens n’arrange pas les choses).
Voilà, on y est, on doit voir l’enseigne du vendeur de Gaz. Oui, elle est là. Zut, il fallait tourner dans cette petite rue. Chic, pas de problème, la route s’élargit avec un parking à voiture à gauche, le Manouche peut tourner avec une seule manœuvre. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais les italiens couvrent leur parking voiture avec un toit en plastique à 2M 60. Un italien crie, Luc comprend aussitôt, il pile, mais trop tard. Encore un gros bruit sur la Capucine. Une marche arrière prudente et on regarde. Ouf, ce n’est pas trop grave. C’est uniquement le longeron droit qui est touché.
Heureusement, il y a un grand parking tout à coté. On pose le Manouche et on va hercher la bouteille de Propane à pied. Aucun problème. il y a bien du propane et du Butane. On achete la bouteille de propane apres avoir vérifié qu’il y avait bien dans notre jeu de raccords internationaux un raccord allant pour les bouteilles italiennes. Oui, ça marche. Les bouteilles italiennes sont plus lourdes (15kg au lieu de 13kg) et plus haute que les françaises.
De retour au camping-car, on est catastrophé car de par sa hauteur, la bouteille ne rentre pas dans notre coffre.
C’est donc à ce point critique (2 dégâts sur le Manouche et un grave problème de gaz) que nous terminons ce message. Le Gang du Canton surmontera ces épreuves , mais comment ? vous le saurez au prochain message.

Un depart...mal parti



…….mais tout s’est bien remis en 48H (la preuve, ce blog est écrit du camping MichelAngelo sur une colline dominant l’Arno et Florence. Le Ponte Vecchio est à 10mn à pied !!!!).


Reprenons au début. Départ à 10H30 au lieu de 9H (normal). Dans la descente à St Jean, la porte du frigidaire s’ouvre. Verdict, le système de fermeture ne marche plus. Arrêt à St Jean chez un copain pour prendre 2 planches et scier un chevron pour bloquer la porte du réfrigérateur (il est plus de 11H).
Les 500 km entre St Jean et Gênes se passent sans problème (les enfants sont ravis du lecteur de DVD portable fonctionnant sur la prise-cigare).
Apres Gênes, à Rappalo, bien que sous la pluie on décide d’aller dîner à PortoFino (3* au Michelin). Sur la fantastique route de corniche, superbe mais étroite, dans un virage, on entend un énorme bruit sur la carrosserie. Nous pensons tous que j’ai braqué trot tôt et que j’ai percuté un rocher en saillie surplombant. La coque de la cellule doit être endommagé. Le voyage commence très mal.
On se gare et on va voir tout de suite les dégâts et là, alors qu’il commence à faire nuit, on ne voit strictement rien (le lendemain matin, en plein soleil, en montant sur le toit, on verra que c’est une branche fouettée par le vent qui a percuté un longeron du toit car il y a un éclat de 1 cm2 et pas mal de griffures sur la peinture. Donc, la veille, pour fêter le départ, le non-dégat sur le Manouche, on s’offre le restau (il n’y en qu’un seul d’ouvert d’ailleurs à Portofino. Ce n’est pas une cantine pour prolo, mais la vue est superbe sur le petit port.



Le lendemain, notre première tache (après avoir compris le bruit de la veille) est de trouver une bouteille de propane (de par les recherches sur Internet, nous savons que ces bouteilles sont difficiles à trouver en Italie et que les raccords sont différents).
Heureusement, les Italiens sont extraordinairement serviables. Apres une chaîne de 3 commerçants, la dernière nous donne l’adresse d’un vendeur de bouteilles de gaz. C’est évidemment de l’autre coté de la ville (là, par où on est arrivé hier soir, ce qui énerve un peu Luc qui n’est pas très a l’aise avec son gros Manouche dans ces rues étroites et la manière de conduire un peu spécial des italiens n’arrange pas les choses).
Voilà, on y est, on doit voir l’enseigne du vendeur de Gaz. Oui, elle est là. Zut, il fallait tourner dans cette petite rue. Chic, pas de problème, la route s’élargit avec un parking à voiture à gauche, le Manouche peut tourner avec une seule manœuvre. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais les italiens couvrent leur parking voiture avec un toit en plastique à 2M 60. Un italien crie, Luc comprend aussitôt, il pile, mais trop tard. Encore un gros bruit sur la Capucine. Une marche arrière prudente et on regarde. Ouf, ce n’est pas trop grave. C’est uniquement le longeron droit qui est touché.
Heureusement, il y a un grand parking tout à coté. On pose le Manouche et on va hercher la bouteille de Propane à pied. Aucun problème. il y a bien du propane et du Butane. On achete la bouteille de propane apres avoir vérifié qu’il y avait bien dans notre jeu de raccords internationaux un raccord allant pour les bouteilles italiennes. Oui, ça marche. Les bouteilles italiennes sont plus lourdes (15kg au lieu de 13kg) et plus haute que les françaises.
De retour au camping-car, on est catastrophé car de par sa hauteur, la bouteille ne rentre pas dans notre coffre.
C’est donc à ce point critique (2 dégâts sur le Manouche et un grave problème de gaz) que nous terminons ce message. Le Gang du Canton surmontera ces épreuves , mais comment ? vous le saurez au prochain message.

11 février 2007

J-1 ou plutôt H-18 : la tension monte

En bon ancien consultant, Luc avait fait une liste des taches et un planning. Documents qui ont le mérite de pouvoir annoncer (comme d'habitude) que "nous sommes en retard", c'est à dire que le planing n'a pas été tenu ou plutôt que nous partirons demain alors que toutes les taches listées n'auront pas été effectuées (Grands seigneurs, nous votons leur report à fin avril).

Le chargement du camping-car est fini (sauf demain pour la couette fétiche, le doudou obligatoire pour la nuit, ...), cela n'a necessité que 3 allers et retours de Kangoo (et, vu le nombre de livres, on devrait inscrire en gros "Biblio-bus" sur le Manouche) :


Jeanne prend très au sérieux la commande officielle d'une vidéo sur le voyage : vous vous rappelez les séances soporifiques de Tonton qui vous infigeait, à son retour de vacances, 300 diapos sur son séjour à Bidule sur mer, et bien nous, on gravera le film sur DVD, on le mettra sur le Net et cela sera pire : moi retenant la tour de Pise, moi à côté d'un garde suisse, moi salivant devant une mosaique d'un lupanar de Pompéi, ...).




Et, bien sur, pendant que le photographe photographie la camérawoman, il faut bien que les futilités tel que le rangement du chargement se fasse, et là, c'est fantastique, la rangeuse est et photographiée et camescopée.



Allez, prochain message lors de la première nuitée près d'un spot Wifi, sans doute à Florence vers le 16-17 février.

Entre temps, bonne St Valentin et pensez donc à moi, mais non, pas en amoureux.. mais c'est mon anniversaire (vous vous rappelez Luc le fête à Lucques, Lucca en italien).

04 février 2007

Le compte à rebours est à J-7


Encore une semaine avant le départ. A ce jour, c'est clair : ce n'est pas la préparation du voyage qui pose problème (tout est "presque" prêt), mais c'est la maintenance du Canton : avant de partir, il faudrait avoir fait l'entretien d'hiver des fruitiers, repiquer des fraisiers, passer le motoculteur, planter quelques rangs de pommes de terre primeur, ... et il y a peu de chances que tout cela soit fait pour dimanche prochain.

Revenons à notre Manouche et continuons sa présentation. Vous avez vu l'intérieur, mais quelles sont ses possibilités dans ses "flancs" et ses extérieurs.
Vous avez vu le "grand lit arriere" pour Claude et Luc qui est en fin de compte le dessus d'une grande soute arrière.

Cette grande soute arrière a été divisée en 2 parties (3/4 - 1/4) qui permet dans sa grande partie de rentrer sans problème 4 vélos et tout le matériels extérieur de détente (4 fauteuils, une table, ...) et dans sa petite partie d'avoir un "placard" de tout le matériel de "bricole".
La "grande soute arrière" (4 vélos, 4 fauteuils, 1 table, ...)



De l'autre coté, la soute "petit matériels et autres bricoles"


Par ailleurs, un camping-car ne serait rien s'il n'y avait pas l'énergie : energie élecctrique via ses batteries (une batterie coté moteur et deux batteries coté lieu de vie qui sont chargé par l'alternateur si le CC roule et par des panneaux solaires si le CC est à l'arrèt).

Le panneau solaire du Manouche sur son toit.





Mais un camping-car ne serait rien s'il n'y avait pas le gaz. Les bouteilles de propane alimente la cuisine (plaques et four), le réfrigérateur et surtout l'eau chaude et le chauffage via le "Truma".

En bas, la soute aux 2 bouteilles de Gaz et en haut, l'appareil Truma



Apres cet exposé, les campings-car n'ont plus de secret pour vous.