02 février 2010

Le froid et neigeux mois de JANVIER 2010

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Le mois de janvier restera celui du redémarrage des travaux sur le domaine, celui de plusieurs belles chutes de neige et de notre grande doudoune en tennis de table (18 -0) contre l'équipe de Calvisson.

Évidement, il y a eu aussi maintes et maintes "galettes des rois" soit locales (brioche en turban avec fruits confits, ...) ou parisienne (la "normale" pour moi avec ou non de la frangipane). Nous conservons la coutume qui veut que cela soit le plus jeune de la tablée qui se mette en dessous pour désigner à l'aveugle qui reçoit telle ou telle part.

Pour les travaux, c'est donc reparti, et même sacrément réparti puisque nous avons en projet de réaliser une terrasse face Sud (normalement achevée pour mars) et de réhabiliter les bâtiments menaçant ruine au-dessus de la Clède (le toit menaçant de s'effondrer dans les mois qui viennent), mais cette réhabilitation se fera tranquillement sur 3 ou 4 ans.
Donc, comme nous avons décidé de louer dorénavant toute la partie Est du mas en "grand gîte"(la formule "chambre d'hôtes" n'étant maintenant possible qu'en moyenne saison, soit mai-juin et septembre-octobre), nous nous rapatrierons, du moins tout l'été, totalement sur la partie Ouest où se trouvaient nos chambres et le gîte Le Cantou.
Évidement, la partie "à vivre" du Cantou est nettement plus petite que notre grande salle de séjour à l'est et il nous fallait donc agrandir (surtout l'été) pour ne pas se sentir serrés.
La solution trouvée a été de créer une grande terrasse face Sud (de 5 m de long sur 4 m de profondeur) avec transformation de la fenêtre du séjour du Cantou en porte-fenêtre et, cerise sur le gâteau, le toit de cette terrasse sera totalement recouvert de panneaux photovoltaïques.

Après les panneaux solaires pour l'eau chaude (économie annuelle de 1 200 litres de fuel), cela faisait longtemps que nous voulions mettre du photovoltaïque car c'est écolo et ça rapporte gros (quasiment, notre facture globale d'électricité va être payée par la recette de notre vente d'électicité à EDF).

Les travaux ont pu démarré comme prévu début janvier. Apres avoir proprement déterré (et replanté ailleurs) le murier qui se serait trouvé sous la future terrasse, une mini-pelle a pu faire les 3 énormes trous qui, remplis de béton, stabiliseront les 3 piliers portant la terrasse.

Avec le temps de janvier, on ne peut pas dire que le béton tire vite et donc il y a eu de nombreux jours d'attente entre le remplissage des trous et la montée des piliers (plus d'une semaine), le séchage des piliers et le coffrage reliant les 3 piliers (encore une semaine).
Puis se fut l'accélération, en une journée, la terrasse est apparue (pose de quelques poutrelles et jeu de légo avec les hourdis).
Le lendemain, il y eu ferraillage, coffrage et "bétonnage" de la semelle de la terrasse et on laissa le béton séché jusqu'au lundi suivant (qui est en février, donc ... à suivre sur le futur blog de ce mois ou sur la "photo de la semaine" sur le site Web).




A part répondre aux questions des ouvriers, la terrasse ne nous prend pas de temps. Heureusement, car avec l'autoentrepreneur qui vient nous donner un coup de main à mi-temps (c'est Antoine, un jeune du club de Tennis de table qui ne trouve pas de travail de mécano dans tous les garages à 60km à la ronde), Luc s'est attaqué à débarrasser toutes les pièces du bâtiment qui va être rénové. A ce jour, c'est quasi fini mais cela a consommé 8 jours à 2 (avec des journées de 6 à 7h de travail.
Ci-contre, une photo de la pièce à fenêtre à meneau qu'on ne voyait plus car elle disparaissait derrière une montagne de bois, de carrelages et de plaques de flexoutuiles.
Si la DDE veut bien nous accorder le permis de construire (nous en sommes à la troisième version) vers fin février, la restructuration de ces bâtiments (reconstruction du toit, et "déplacement" de certains murs) devrait commencer début mars.

Nous (Claude et Luc) passons aussi pas mal de temps à réfléchir à la "banalisation" des pièces à vivre du "grand gîte" (pas les chambres qui étaient déjà "banalisées" en chambres d'hôtes, mais des pièces du bas : salle de séjour, petit salon, cuisine) en résolvant l'interrogation "comment être chez nous dans ces pièces du lundi au jeudi, et les laisser à des touristes pour le week-end ?"

Dans ce contexte, Claude a du mal à trouver le temps et la concentration pour travailler son concours d'avril pour l'IUFM.

A part cela, nous trouvons quand même le temps d'aller au théâtre (très belle "nuit des rois" au Cratère à Alès), d'aller diner chez des amis ou de les recevoir au Canton, et, sauf journée de travail à l'exterieur, nous faisons tous les jours une ballade d'une demi-heure à une heure. et, ce mois çi avec la neige, cela fut un vrai plaisir.

2 commentaires:

Nicolas Jégou a dit…

J'espère qu'il restera toujours un coin pour poser mon paquetage deux à trois jours par an !

Anonyme a dit…

Waouh, mais que t'activité !.. sauf que l'histoire (ou le conteur) ne raconte pas combien de kg Luc a perdu en travaillant et se promenant ou quelle quantité de pâte (de pomme de terre, de pain ou de vin) Luc doit manger pour ne pas perdre de poids ...ET, si on me (nous) conte que Luc n'a pas augmenté ses ingérés alimentaires et n'a pas maigri, c'est qu'il y a "anguille sous roche" quant à la quantité ou l'intensité du travail rapporté ...bises
La cantinière compteuse pragmatique - sandra