08 avril 2007

Olympie, Tahiti, ferry et début Venise



Olympie-déception : cela pourrait être le libellé de ce début de blog.

Déception sur le camping (quasi a l’abandon avec sans doute un petit entretien au mieux hebdomadaire), déception sur le village d’Olympia (totalement factice et qui ne comprend que des boutiques et restaurants avec les « marchands du temple » qui font la retape sur le trottoir), et déception aussi sur le site antique

car, du fait entre autre d’une forte activité sismique, il ne reste rien debout. Seul, le musée contient de superbes objets. En fait, un voyage en Grèce devrait commencer par Olympie et finir par Delphes et les Météores (donc strictement dans le sens inverse de ce que nous avons fait).


























Bien sur, comme promis, nous fîmes tous un petit sprint sur le stade (très petit pour Luc, et ce fut Blaise qui gagna à chaque fois) qui, en soit, n’a pas la beauté de celui de Delphes (pas de gradin, et environnement moins grandiose)







Nous pensions rester 2 nuits au camping, mais vu toutes les déceptions ci-dessus et le fait que l’unique café Internet d’Olympia était fermé le dimanche, nous partîmes dés la fin de la visite et mîmes le cap sur la presqu’île de Kyllinis car le guide Michelin y indiquait de belles plages et la présence d’un château fort (les croisés tinrent cette presqu’île plus de 2 siècles) le mieux conservé de Grèce.

Tahiti-plage : cela pourrait être le libellé de ce milieu de blog.

Tout d’abord, nous devons prévenir les « âmes sensibles » qu’elles devraient sauter toute cette partie et aller directement en fin de blog, car le texte mais surtout les photos pourraient leur faire grand mal.

Donc, pour les durs à cuire ou les amateurs de grisaille, nous prîmes une route où un panneau indiquait « beach », et nous posâmes le Manouche à la fin de cette route en cul de sac bordée de mimosas en fleurs.
















Nous n’avions qu’a traverser une dune pour tomber sur des kilomètres de plages, où il n’y avait rien, SAUF une paillotte-bar (les préfets grecs sont donc actuellement encore plus laxiste que les préfets corses).

















Alors il est clair qu’il faudrait un Marcel (Proust pour les intimes) pour écrire 200 pages sur les 3 journées que nous avons passé à cet endroit. Pour faire simple, nous écrirons que ce fut baignades, châteaux de sable, lecture, jeux et petites marches vers la paillote-bar (dont dés le lundi, nous fumes les uniques clients ) avec tous les soirs de sublimes couchers de soleil.


















Retour de plage au soleil couchant



















Maintenant, bien rodés dans le rangement du Manouche, nous faisions tous les jours une petite virée « en ville » pour le point Internet, les courses et, une seule fois (c’est dire !) manger dans une taverne.

Le plus extraordinaire, c’est que nous ne trouvâmes même pas le temps de visiter le château-fort, car ses heures d’ouverture entraient en contradiction avec l’heure de réveil des enfants, l’heure de l’apéro, la sieste et le café frappé à la paillote (NB : la photo montrée dans ce blog est prise de la fenêtre du CC en allant au point Internet).


Nous ne partîmes de ce lieu de perversion que le mercredi pour rejoindre le port de Patras (100km au Nord) où notre ferry partait à 23H59 pour Venise.

Comme nous quittions la Grèce, nous avons pensé à faire des courses pour les cadeaux. Alors, chut, il y a de la ralva, de l’ouzo, et …un autre truc typiquement grec (NB : Luc voulait acheter une de ces maisons ex-voto que l’on a vu dressées par milliers le long des routes avec icônes et bougies, mais en fin de compte, dans un vote dit démocratique, il a été considéré que ces maisons ressemblaient plus à des églises byzantines qu’à des mas cévenols).







L’interlude Ferry

Apres les courses, nous rentrâmes au Manouche sous une pluie torrentielle qui dura jusqu’à l’embarquement vers 21H30.

Notre seule expérience de ferry étant celui de Bari où il y avait 99% de poids lourds, nous partîmes en exploration du ferry sur lequel nous allions passer environ 36H (et où il y avait que 3 poids lourds, 2 cars, 10 campings-car et 200 voitures).
Ben, les ploucs cévenols ont été assez ahuris des lieux de détente fournis par ce type de ferry . Il y avait une piscine-solarium avec bar, un dancing, un cinéma, un casino, un point Internet, des boutiques, des salons TV, un bar, un snack, un self-service et un restaurant avec nappe et verres à pied).
Nous ne pouvons pas dire que les 2 nuits passés à bord furent excellentes car nous avions pris une formule « open deck » (terme qui veut dire que nous n’avions pas pris de cabines et que nous dormions dans le Manouche). Or, le Manouche était garé sur le premier pont juste au dessus des machines, et donc il y avait de fortes vibrations et un bruit de machines certains.
Durant toute la journée du jeudi, sans se forcer, nous ne fîmes rien (rien de sérieux bien sûr, car il y eu des parties d’échecs, des parties de tarots et surtout vers 18h, Jeanne eut la grande joie de voir plusieurs dauphins suivre le bateaux) et, comme la formule open deck nous avait fait faire des économies nous les dépensâmes avec plaisir en mangeant, fort bien d’ailleurs, midi et soir au restaurant)

L’arrivée à Venise

Les ploucs cévenols, n’ayant jamais fait de croisière et n’ayant jamais pris ce type de ferry, n’avaient donc aucune expérience de l’arrivée au port au petit matin. Quand ce port est en plus Venise, nous pouvons vous assurer maintenant que cela a de la gueule. Nous avons franchi la passe du Lido vers les 7H30 et avons réveillé les enfants, vers les 8H, quand nous sommes passé devant la place St Marc (NB : ils ont râlé quand on les a réveillés, mais ils n’ont rien dit devant le spectacle, ce qui, quelque part, est bon signe).


Des le samedi midi, nous arpentions les quais de Venise, mais ceci vous sera raconté dans le prochain blog (celui-ci, le dernier, sera mis en ligne à partir du Canton). Donc, pensez à vous connecter si vous voulez savoir comment Jeanne s’est trouvé au milieu du Grand Canal sur une gondole, comment Claude pouvait avoir une vue plongeante sur la halle aux poissons, ou comment garer un camping-car pour visiter Venise ?

8 commentaires:

pkleyman a dit…

Salut la tribu Mazloum !
Quel sacré periple ...bouquet final : Venise au petit jour c'est magique !
Sacrés veinards
je compte sur toi Luc pour des photos de Venise pour mes prochaines toiles
Du fin fond du Maroc bises de sacha, j luc et pat à vous 4

Anonyme a dit…

ATTENTION, il semblerait que des photos se soient superposes (???).
Pour les voir quand meme, surtout celle de la paillotte9, faire clic droit sur la photo et clic sur "visualiser", Normalement la photo s'affiche dans une nouvelle page.
Le Blogmaster

Anonyme a dit…

Hello


Ca touche à la fin.
Au boulot maintenant

yann et elo

Anonyme a dit…

oui... ça sent la fin...
vous continuerez un blog depuis le canton ? on espère bien, parce que ces aventures du gang sont devenues un passage obligé et attendu de la fin de week-end !

bises

Anonyme a dit…

-

Anonyme a dit…

Bon retour,
Voilà la formule du jour qui convient la mieux pour vous qui venaient des pays antiques qui furent le berceau de notre civilisation.
Vous aurez sûrement un peu de mal à retrouver vos marques, mais sûrement même des "ploucs" cévenols doivent pouvoir y arriver.
Mais pour l'heure faites-nous encore rêver dans Venise.
François de BlR

Anonyme a dit…

Chalut les Manous!
Ben ché pas si je suis en retard ou bien où vous êtes exactement...mais nous prîmes quelques jours de vacances... à Roquefort!!
Mouais d'accord...c'est moins poëtique que Venise je vous l'accorde, mais ça fait vrai plouc ça!!:o)
Alors la prochaine fois on se voit à St Jeanus de Gardonum...préparez le riz, j'apporte les feuilles de vigne!!:o)
On vous embrasse et à bientôt...et ça rime avec boulot d'ailleurs, bande d'Epicuriens!!!:o)
A++
Yves and C°

Anonyme a dit…

Ca y est, vous êtes enfin revenus et j'ai enfin compris comment laisser mon commentaire (c'était une extension de Firefox qui m'empêchait d'accéder à cette page, je suis trop prudent...)
Dimanche ensoleillé à Paris, on attend un orage terrible vers 20 heures, suivi de 5 ans de précipitations désagréables.
Bon retour à tous et félicitations aux bloggeurs et aux commentateurs.