16 avril 2007

Venise, Marineland et…… le Canton


Il est peut-être dans le pré, mais il est aussi dans le Manouche, le bonheur (proverbe camping-cariste).


Le vendredi, à 9H, les pneus du Manouche touchaient donc l’asphalte des quais du port de Venise. Or, comme vous le savez, Venise n’est pas particulièrement une ville faite pour les voitures, donc pour les camping-cars, c’est pire.
Pourtant, nous avions le dilemme de poser le camping-car le plus près possible de la gare afin d’aller à l’Office de Tourisme acheter une cartes Pass-transport de Venise avant de reprendre le Manouche pour aller à un camping (que nous avions repéré du Canton avant de partir via Internet) se trouvant à la « Punta Sabioni » (c’est le bout de la « langue de sable » de 30km qui, avec le Lido, ferme la lagune de Venise.
Evidement, le port de Venise n’ayant pas la taille de celui de Bari ou de Patras, les « autorités portuaires » ont fait bien attention à ce que les « motorisés » débarquant d’un ferry ne se servent pas du port comme parking et après nous commîmes l’erreur de penser que nous pourrions trouver une place sur la Piazzale Roma (le seul endroit dans Venise, hors le port, où garer une voiture), cela nous coûta une bonne demi-heure d’embouteillage et quelques sueurs froides pour la « tôle » du Manouche.
Donc, de guerre lasse, nous dûmes nous résoudre à aller vers Mestre par l’immense pont qui relie Venise au continent. Fort heureusement, des sa sortie, nous vîmes un panneau de parking pour CC (avec vedette pour Venise). Nous y allâmes donc et nous y installâmes car c’était fort bien (il y avait eau et WC).
Une vedette, en 10mn, nous ramena à Venise Avec un plan, les enfants nous amenèrent (et cela les amusa) jusqu'à la gare où nous achetâmes le « pass transport 3 jours » (nous nous méfiâmes, à juste raison, du pass transport + musées).
Nous proposâmes aux enfants, pour la première journée, de baguenauder dans Venise. Notre déambulation nous amena à la Ca’ d’Oro et, surprise, la visite de son musée était possible. Nous y entrâmes donc (c’est, pendant cette visite que nous vîmes que les enfants étaient saturés des musées et que donc, il faudrait strictement les limiter et adapter de ce fait notre séjour à Venise).



En sortant, nous prîmes le « traghetto » (ce sont les grandes gondoles collectives qui font juste la traversée du grand canal en 2mn) nous amenant aux halles (d’où la photo de Jeanne de la semaine dernière au milieu du grand Canal). Evidement, Luc fut traiter de tricheur quant à sa promesse de faire un tour en gondole. Nous marchâmes donc 6 heures dans Venise et les enfants commençaient à traîner les pieds quand nous reprîmes la vedette pour rentrer à notre parking-camping.







Le lendemain matin, nous allâmes donc à notre camping « du bout du monde », mais relié à Venise par vaporetto.. Un peu naïf, nous pensions que cette langue de terre serait un endroit resté un peu sauvage avec quelques villages de pécheurs. Eh bien, ce n’est pas cela du tout : sur 30km, nous n’avons vu que des « marinas » et des immeubles de résidences de vacances à perte de vue (pour allemands et autrichiens).
Pour les enfants et pour tenir compte qu’il y avait un monde fou à Venise pour le week-end pascal, nous avons donc restructuré un séjour plus cool : samedi après-midi, de nouveau Venise avec uniquement le palais des Doges et la basilique St Marc en visite, dimanche, excursion aux îles de Burano et Murano, lundi, vélo et baignade à la mer, mardi, en espérant qu’il y aurait moins de monde, achat de cadeaux-souvenir dans Venise.
Ainsi fut fait et tout se passa pour le mieux (sauf pour la basilique St Marc). Le Palais des Doges plût aux enfants (surtout la visite des prisons en passant à l’intérieur du pont des soupirs : voir photo) et nous reculâmes devant les 200m de queue à faire pour la basilique.




Dimanche, nous constatâmes que les îles de Burano (pêche et dentelles) et de Murano (verreries) ont toujours un grand charme avec leur maisons colorées., et la photo ci-dessous montrent que les verriers de Murano ont su "actualiser" leur production.











Le lundi, un coup de vélo nous amena à la plage où Claude resta scotché sur son HP N°5 et où nous eûmes la surprise de voir passer le ferry qui nous avait amené de Patras.


















Le mardi, nous ne pûmes toujours pas entrer dans la basilique St Marc (le matin, il y avait encore plus de 100m de queue et le soir, 15 mn avant sa fermeture il y avait encore 30 mètres), mais nous eûmes tous les 4, grand plaisir à parcourir les quais et ruelles de Venise à la recherche de cadeaux et le retour au camping (le vaporetto partant de la place st Marc fut un peu nostalgique pour Luc).


Adieu Venise


Apres 5 jours, que dire sur Venise et sa lagune ? le charme est vraiment toujours là, mais la professionnalisation touristique a aussi bien frappé. Pour Venise, les cheminement touristiques ne sont plus qu’une suite ininterrompue de boutiques de « souvenirs » ou de restaurants (si vous voulez acheter du pain, il faut totalement quitter les cheminements touristiques et aller assez loin dans des ruelles non touristiques. Par ailleurs, tout, absolument tout, est payant, la visite de la moindre église ayant un tableau cité dans les guides coûte plusieurs euros. et à Murano, nous n’avons plus trouvé un seul vrai atelier de verriers et avons été heureux de trouver un magasin de vente qui faisait toutes les demi-heures une démonstration payante de soufflage de verres, ce qui a littéralement émerveillé Jeanne et Blaise).


Le mercredi sonna donc le jour du grand retour. Nous prîmes l’autoroute à Venise et le quittâmes, 650km plus tard, à Antibes car il est évident (pour tous ceux qui connaissent l’amour de Jeanne pour les dauphins) qu’il était hors de question de traverser la côte d’azur sans s’arrêter à Marineland pour voir le spectacle de dressage des dauphins, des orques, des otaries (et, nouveauté de cette année, de rapaces).
Le jeudi, nous passâmes donc la journée à Marineland avec, comme temps fort, à 15H30, une rencontre entre Jeanne et les dauphins (Jeanne économisait depuis 2 ans son argent de poche pour se payer cette rencontre où elle pourrait caresser un dauphin).











Et arriva donc le vendredi 13 avril, nous laissâmes les enfants faire du roller et du vélo dans le « camping du pylône » (roller) (un tel nom poétique ne peut quand même pas s’inventer) et partîmes tranquillement, en début d’après-midi vers le Canton où nous arrivâmes vers 19H00.
C’était la fin de notre odyssée et cela nous fit vraiment tout drôle d’abandonner le Manouche pour aller dormir « ailleurs », car il fut notre maison durant 61 jours et 60 nuits.


Ce blog est-il le dernier blog sur Manouche2007 ? et bien non, car pour les fanatiques, nous en ferons un dernier (dimanche 22 avril) pour présenter un bilan de ces 2 mois de voyage avec des données du genre nombre de km parcourus ?, quel fut le poste le plus dispendieux entre « restaurant » et « culture » ? combien chacun a t’il lu de livres ? et dans les café Internet, quel était la répartition de l’addition entre « Internet » et les bières ?

Bonne lecture et donc à la semaine prochaine.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ce blog de Venise et retour est un peu nostalgique! on sent l'envie de repartir....mais le printemps en France est bien beau aussi.Bonne reprise à tous et à toutes et bises

Anonyme a dit…

Et bien, nous aussi, nous allons refermer le grand livre qui nous a tenu en haleine pendant tant de semaines.
Mais nous attendrons aussi avec plaisir le 'making of".
A tous bon retour et bonne reprise.
François de BlR

Anonyme a dit…

et bien... vous voilà rentrés... contents de retrouver le canton quand même (même si il n'y a pas l'ADSL là haut) ?
Nous, on est contents que vous soyez rentrés (on commençait à avoir peur que vous ne deveniez manouches à plein temps), en on a hâte de venir vous voir, que vous nous re-racontiez ça de vive voix !

bises d'Avignon !

Anonyme a dit…

A QUAND LE BLOG DES MAZLOUM JUNIOR POUR LA VIREE D'AOUT ?

YANN