Ce blog est pour tous les amis du Canton qui ont suivi le voyage de la tribu Mazloum en camping-car (Manouche2007 : Italie-Grèce de mi-février à mi-avril)et qui, maintenant, veulent continuer à avoir des nouvelles du "gang du canton"
26 décembre 2008
Un petit test d'avant départ
01 juin 2008
Escapade à Amsterdam.
11 mai 2008
Un dimanche au bord de l'eau

27 avril 2008
Bilan Andalousie 2008
Vers 17H, nous avons donc mis le cap plein nord vers le Canton (550 km plus haut) où la configuration classique s’est mise en place (DVD pour les enfants, lecture pour Claude et volant pour Luc).
Nous avons trinqué au passage des 30 000 km au compteur du Manouche, et sommes arrivés un peu fatigués peu après minuit au Canton.
Que dire comme bilan pour cette vadrouille « Espagne 2008 » ?
D’abord, nous avons trop roulé (l’Andalousie, c’est quand même assez loin) car, au compteur, nous avons fait 3 333 km en 13 jours, soit une moyenne de plus de 255km/jour (3 fois plus que notre périple en Italie-grèce où la moyenne avait été de 85 km/jour).
Historiquement, ce voyage était prévu sur 20 jours, mais le boulot de Claude a amputé le départ et la fête de l’APE a amputé le retour. Nous aurions dû nous cantonner alors à l’Espagne du quart Nord-est, mais le principe de la rencontre avec des amis à Tanger a empêché cette remise en cause (et l’ironie de l’histoire, c’est que la tempête a empêché les ferries de fonctionner et donc cette rencontre a été annulée).
Globalement, nous avons tenu le même budget moyen par jour que l’année dernière, mais les 450 litres de Diesel du Manouche ont été intégré ainsi que le coût de la vie espagnole (peu différent du français), donc il y a eu peu de restaurant au sens français (par ailleurs assez cher sauf le magnifique resto de Ronda), et le bar à tapas n’est pas la taverne grecque. Mais nous avons très bien compensé en faisant des courses pour manger dans le Manouche.
Ensuite, malheureusement l’Andalousie actuelle, ce n’est pas la Grèce (encore actuelle, ne nous aventurons pas sur le futur).
Les grands sites historiques des grandes villes (l’alhambra de Grenade, la Mesquita de Cordoue) sont absolument extraordinaires, des centres de petites villes (Baeza, Ronda) ont gardé un beau cachet, mais tout le reste est tragiquement totalement inintéressant sur le plan touristique (monoculture de l’olivier à perte de vue, réseau routier devenant uniquement autoroutier, total bétonnage de l’ensemble de la Costa del sol (avec un autoroute de bord de mer traversant de Malaga à Algégiras sur 200km une suite ininterrompue de résidences touristiques, et un autoroute payant 5km plus haut dans les terres), mise en abandon des anciens mas et création de faux village clapier (HLM horizontal) où sont parqués les ouvriers agricoles (rien que des boites à dormir, une mairie, une école, pas de bar, pas de commerce).
Si le critère est le plan économique, le constat est tout autre. On voit partout des grues qui construisent des « habitations », des chantiers de nouveaux autoroutes et aussi de lignes de TGV (cordoue-malaga, Madrid-valence, Barcelone-valence, des milliers d’éoliennes et des surfaces de plusieurs hectares de panneaux photovoltaïques (en fait, si ce n’est pas cultivable, c’est géré pour créer de l’énergie). Hors les parcs nationaux ou régionaux, aucune surface n’est laissé à l’état naturel (il n’y a même pas de bas coté sur les routes où arrêter une voiture, Alors, pour un camping-car !!)
Le plus souvent pour dormir (quand ce n’était pas dans un camping), nous quittions l’autoroute pour prendre la belle nationale à 3 ou 4 voies totalement déserte en recherchant un passage vers le précédent tracé de cette route (virage coupé, …). Il y a eu parfois des km irréalistes avec côte à cote, sur 100 m de large, l’autoroute, la belle nationale et l’ancienne route.
Donc, sur le plan économique, si on considère que c’est le principal, nous avons vraiment du souci à nous faire (pour mémoire, on ne prévoit pas le TGV à Perpignan avant 2020. En Espagne, si c’était nécessaire il serait déjà à la frontière en attente du raccordement).
Sur ce plan, le voyage a donc été extrêmement instructif, mais ce n’était pas tout à fait son but.
24 avril 2008
Le clou du voyage : une journée à Port Aventura.
Honnête, isn’t it, et cette journée fut donc ce mercredi 22 avril.
Les choses sérieuses commencèrent donc vers 10H30. Le temps était parfait (ciel bleu et bonne chaleur sans trop), la foule n’était pas là, donc les temps d’attente dans les files pour les attractions ne seraient pas trop longs, nous allions pouvoir les enchaîner.
D’abord le bateau volant (histoire de voir si le petit déjeuner était bien passé), un spectacle de perroquets dressés dans le village océanien, , un autre (fort beau) de bulles de savon dans le village chinois, puis le train fou de la mine
Il était 2H1/4, l’heure pour nous de déjeuner (car nous nous sommes très vite fait aux horaires espagnols), ce qui fut fait dans l’espace Far West (repas texan : hamburger géant, poulets ou
Vers 15H30, nous voilà reparti, et pas de question de partir avant 19H (heure de fermeture annoncé), donc nous refaisons un tour.
De nouveau le bateau volant (et même 2 fois), puis dans le village chinois le manège aux
NB : Claude a accompagné Jeanne dans le Furioso, alors que Blaise et Luc, pas fous, ont siroté l’un une bière l’autre un coca en attendant de voir la navette avec les « filles » passer au dessus de leur tête.
Le business autour du furioso est fantastique. Comme vous ne pouvez pas prendre de photos, il y a tout un système de caméras qui enregistre votre « voyage-boucle ». En descendant du furioso, vous pouvez instantanément acheter une photo où vous êtes en gros plan au moment de la pire accélération et même un enregistrement sur DVD de tout votre voyage. Claude et Jeanne ont acheté la photo (7€), mais vu les visages déformés par une peur totale, Claude refuse qu’elle soit diffusée.
Il était près de 19H30 quand nous ressortîmes de Port Aventura avec un retour un peu clopinant au camping en nous arrêtant dans un « super mercado » pour acheter ce que souhaitaient (puisque c’était leur journée) les enfants pour dîner et ce fut « crevettes » et « pizzas ».
Nous dînâmes donc sous le ciel étoilé et enchaînâmes en séance ciné (au programme : « sueurs froides » de pépé Hitchcock, qui se laisse encore bien voir), ce qui fit que nous allâmes au lit après minuit.
Heureusement (ou malheureusement) que tous les jours ne sont pas comme celui-ci.
22 avril 2008
Le debut de la remontee
A 13H, nous nous étions mis d’accord avec le Maroc qu’eux ne feraient pas l’aller et retour en voiture Rabat-Tanger que sur le seul dimanche, et, nous même étions dans le même état d’esprit car rien ne nous prouvait que le ferry ferait l’aller et retour dans la journée.
Dimanche matin, nous posâmes donc le Manouche au port de Tarifa afin de voir comment nos billets seront remboursés, et nous apprimes alors que le ferry de 9H était parti, mais qu’il n’était pas certain qu’il revienne à Tarifa ce même jour (la sortie du port de Tanger étant assez embétante).
Le dimanche, en Espagne, il n’y a pas que les taureaux qui s’embétent : Luc chercha desesperement un Internet Café (mais, en espagne, la plupart des points Internet ne sont pas des cafes. A tarifa, il y avait une blanchisserie et une boutique de photocopies.
21 avril 2008
La costa del sol, qu'il l'appelle
Autoroute jusqu’à Malaga et là, nous découvrîmes l’horreur totale (en 67, Luc avait déjà vu les tours du bord de mer de Torremolinos) car en 2008, toute la côte (costa del sol) de Malaga à Algésiras est totalement bétonnée (avec des tours des années 60-70 aux petits immeubles des années 2000). L’ancienne route côtière est devenu un autoroute (gratuit) et un autre autoroute (payant) double le premier quelques km plus loin dans les terres. ET……il y a un monde fou (l’autoroute du bord de mer est très chargé avec parfois de très forts ralentissements).
Comme promis, nous déjeunons à Marbella. Ceci, grâce à nos pifs de vieux vadrouilleurs, car

Nous reprenons l’autoroute et l’horreur se poursuit jusqu’à Algégiras (au passage, nous avions évidement salué les rosbifs du rocher de Gibraltar qui, surgit vraiment de nulle part).
Apres Algérisas, l’autoroute s’arrête et redevient une route normale en coupant le cap, et donc elle monte versant méditerranée puis redescend coté atlantique et au col tout change ; c’est presque hallucinant, d’un coté les oliviers avec une terre aride et de l’autre coté des prés avec des vaches (on se croirait en Bretagne).
Evidement, il y a le vent. Pour les ignares, nous leur apprenons que la petite ville de Tarifa vers laquelle on roule est la ville la plus ventée d’Europe, et qu’en quelques années elle est passée d’un statut de « petit bastion » de surveillance (c’est ici que l’Afrique est au plus proche de l’Europe : 15km) à capitale européenne du kite et de la planche à voile.
Le Routard indique que quelques km au dessus de Tarifa il y a la plus belle plage du coin avec des ruines romaines. Donc, on y va et là, nous retrouvons la Grèce (quelques maisons, quelques tavernes, une plage à l’infini, des autochtones tranquilles et peu de touristes. Tellement peu d’ailleurs que, contrairement à la grèce, toutes les tavernes sont fermées).
Faute de taverne, nous dînons donc dans le Manouche avec toute la plage en enfilade par la fenêtre, puis, après un tarot, DODO.
A Minuit, il y a de forts tapements à la porte qui nous réveillent et que d’abord nous faisons semblant d’ignorer,. Mais, au cri de « Policia », nous nous habillons et ouvrons la porte. La « guardia civile » nous apprend donc que nous sommes dans un « parc naturel » et que le camping y est interdit et que donc nous devons déguerpir. Fort gentiment, un flic nous indique qu’au col, à 4km, il y a une aire où les camping-cars peuvent se poser. Sans réveiller les enfants qui dorment, nous montons donc au col, positionnons le camping-car, nous recouchons. Nous commencions à nous rendormir quand le CC se met très souvent à bouger sous les coups de boutoirs de rafales de vent. Au bout d’un quart d’heure, il n’y a aucun doute, une tempête se leve.
Rebelote, nous nous remettons dans la cabine et, quasi à poil, nous roulons jusque dans la vallée où nous nous posons, un peu de guingois, sur le coté d’un chemin d’accès à un hôtel (honte aux baroudeurs un tantinet fatigués et énervés).
La tempête est bien là, car le matin (si on peut dire, car le début du réveil fut à 10H), nous roulons jusqu’au port de Tarifa pour prendre nos billets de traversée pour Tanger (45 minutes par hydroglisseur).
L’hôtesse d’accueil de RFS nous apprend alors que, vu la tempête, aucun ferry n’est parti et donc
Nous visitons le vieux Tarifa (en fait, une médina) et allons manger une excellente Paëlla dans un bistrot recommandé par le Routard.
Nous posons le Manouche dans le camping le plus proche en faisant attention de se mettre à l’abri de vent et passons l’après midi cool (plage, lecture, décrassage, scrabble, tarots).
Actuellement, nous sommes donc dans l’expectative. Il est 12H30. Ce matin, alors que le vent et la pluie sont toujours là, nous avons appelé RFS et les ferrys de 9, 11 et 13H ne partent pas. Pour ceux de l’apres-midi, il faut rappeler après 13H.
Donc, suspense, passerons nous en Afrique ? vous le saurez dans le prochain billet.
En fait, vous le saurez dans ce complément car ce samedi 19 fut une cata totale. D’abord, alors que j’étais en train de mettre en ligne ce billet, l’Internet (par WiFi ou non) s’arrêta complètement et ne refonctionna pas de la journée. Le téléphone de RFS se mit aux abonnés absents, puis il fut après toujours occupé et la cabine téléphonique du camping avalait imperturbablement la pièce d’un euro et ne la rendait pas si le poste appelé était occupé. Nous fîmes ainsi quelques sauts de puce en dehors du Manouche en sortant lors des rares éclaircies, mais le grain suivant arrivait, vu le vent, à toute vitesse et sans prévenir des seaux d’eau se déversaient.
Heureusement, les soutes du Manouche contiennent un sèche-linge et ses placards regorgent de livres, de jeux et de DVD et tout cela fut mis à forte contribution tout le long de cette journée pourrie.
Demain matin, nous posons le Manouche au port de Tarifa afin que Claude voit comment nos billets seront remboursés. Pendant ce temps, Luc cherchera un Internet Café pour envoyer ce blog. Puis, en espérant le soleil, cap sur Ronda, berceau de la tauromachie et lieu de repos d’Orson Welles (qui voulait que ces cendres soient dispersées dans le sable de l’aréne, mais ce privilège lui fut refusé).
17 avril 2008
Une journee a Grenade
Vers 13H30, petite halte dans ces extraordinaires bistros espagnols où les jambons pendent au plafond par dizaines.

Puis montée à pied à l’Alhambra. Tout se passe bien à l’entrée. Nous avions réservé du Canton par Internet en payant par carte CB. Et bien, il suffit d’insérer la carte CB dans une borne, elle est reconnue et la machine crache 4 billets (fingers in the nose).
Nous avions 2H30 avant de pouvoir visiter les palais Nasrides. Alors tranquilement, nous avons

A 17H, nous étions une bonne centaine à attendre devant l’entrée des palais Nasrides et là, la visite se fait alors sans trop de monde, et la magie opère toujours (j’étais passé à Grenade et avait visité l’Alhambra l’été 1967). Claude a été emballé et

Un seul hiatus, les 12 lions de la « cour des lions » étaient en

Demain jeudi, on descend sur la cote (costa del sol comme on l’appelle ) et on dîne avec Sean Connery à Marbella.

16 avril 2008
Un peu de nouvelles d'Andalousie

km d’Albacete (qui en arabe veut dire « la plaine », et on comprend pourquoi car on est quand même content de tourner un peu le volant de temps en temps).
Nous avons arrêté le Manouche en pleine ligne droite dans un petit village près d’un bar-resto qui s’appelait « A paris » (a part le nom, ce fut quand même assez dépaysant avec au dîner de très bons tapas).
Le dimanche, ce fut grande Nationale le matin puis petites routes dés que nous entrâmes dans le Parc National de la sierra de Segura. Visite de petits villages « blancs » (derniers refuges des arabes lors de la « reconquête »)et nous dormîmes le long du Guadalquivir pas très loin de ses sources.
Dés la sortie du parc, c’est la monotonie de routes droites avec, à perte de vue, des champs d’oliviers qui escaladent les montagnes et recouvrent les collines.

Les villes ont beaucoup de cachets, entre autres Ubeda et Baeza (classées au patrimoine mondial

Lundi, le but était d’atteindre Grenade par le chemin des écoliers (pique-nique et parties de tarots le long d’un lac de barrage réservoir d’eau pour Grenade) et nous arrivâmes pile-poil au camping dans Grenade (course au super marché, décrassage, puis resto).
Demain, mardi visite de la ville et surtout de l’Alhambra où nous avons réservé depuis un mois nos entrées (vive Internet) pour 14H.

09 avril 2008
De la difficulté de partir le jour dit en vacances
Mais voila, la direction a mis les "devoirs communs" cette semaine, d'abord du lundi matin au vendredi matin (nous partions alors le vendredi à 11H30), puis la direction a fait une modification en mettant une épreuve le vendredi de 13H à 15H (nous partions alors à 15H et en roulant tard, nous faisions encore une belle étape).
Mais voici encore une autre modification. depuis Jeudi dernier, Claude remplace une instit de CP à Alès et ceci jusqu'à vendredi prochain. Donc, elle sort à 16H30, rt lr temps de finaliser sa fin de vacation et de faire la route, elle ne sera au Canton que vers 18H. Alors...
Nous partirons donc samedi matin pour une courte virée en Andalousie avec un bref week-end au Maroc (liaison Tarifa-Tanger de 45 mn en hydroglisseur avec une nuit en hotel pour rencontrer nos amis Corinne-YahYa) et une journée complète au retour à Port Aventura (exigence des enfants en contrepartie de la visite, forcément ennuyeuse de l'Alhambre à Grenade).
Donc, pendant 2 semaines, il y aura sans doute quelques billets sur ce blog (quelle longueur, quelle fréquence ?) que nous vous invitons donc à surveiller à partir de ce week-end.
Les manouches vous saluent bien